Pour l'avocat et sa cliente, le renvoie en procès est une "injustice absolue". 1:43
  • Copié
Anaïs Huet , modifié à
Interrogé dans Europe Soir jeudi, l'avocat de Christine Lagarde s’est dit "surpris" du renvoi en procès de sa cliente dans l’affaire de l’arbitrage Tapie.
INTERVIEW

Me Yves Repiquet, avocat de Christine Lagarde, était interrogé sur Europe Soir jeudi. Il s'est dit "déçu et surpris" du renvoi en procès devant la Cour de justice de la République de sa cliente, pour son rôle dans l'arbitrage controversé à plus de 400 millions d'euros accordé à Bernard Tapie en 2008. 

"Le procès n'est pas certain". "C’est le mépris de quatre années d’instruction, le mépris des faits et le mépris d’un réquisitoire définitif du parquet général qui avait requis un non lieu", a-t-il déclaré. En septembre, le ministère public avait en effet demandé un non lieu à l'encontre de Christine Lagarde. 

Me Repiquet a réaffirmé que sa cliente allait se pourvoir en cassation. "Le procès n'est pas certain", a-t-il prévenu. L'avocat de Christine Lagarde a confié avoir échangé par SMS avec sa cliente, pour qui ce renvoi en procès constitue "une injustice absolue".

"Aucune infraction pénale qui lui soit reprochable". Pour autant, ce nouveau rebondissement dans l'affaire Lagarde ne semble pas inquiéter l'avocat. "On reproche (à Christine Lagarde, ndlr) une négligence. On a cherché par tous les moyens à 'l’accrocher' sur le plan pénal mais il n’y a aucune infraction pénale qui lui soit reprochable. Ça va être assez simple pour moi de le démontrer devant la Cour de justice de la République", a confié Me Repiquet, visiblement serein.