Pour Dupont-Aignan, Trump "pense ce que beaucoup de Français ressentent"

Interrogé sur Radio J, Nicolas Dupont-Aignan estime que les dirigeants français doivent arrêter avec "la politique de l'autruche".
Interrogé sur Radio J, Nicolas Dupont-Aignan estime que les dirigeants français doivent arrêter avec "la politique de l'autruche". © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP
Invité de Radio J, Nicolas Dupont-Aignan estime que les propos de Donald Trump évoquant une ville de "Paris qui n'est plus Paris" font échos aux impressions des Français.

Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout La France à la présidentielle, a appelé dimanche les responsables français à "arrêter de faire la politique de l'autruche", après les propos de Donald Trump sur "Paris n'est plus Paris".

Selon Dupont-Aignan, Trump aura raison si les Français "ne reprennent pas en main" le pays. Le président américain "pense ce que beaucoup de Français ressentent", a estimé le candidat souverainiste sur Radio J, même si lui-même ne tiendra "jamais" de tels propos. "J'aime mon pays et je ne le critiquerai jamais", a-t-il expliqué.

"Mais on doit peut-être s'interroger : pourquoi les touristes chinois se font racketter aux abords de Notre-Dame? Pourquoi plusieurs centaines de morts dans notre pays (au cours des attentats)?", a ajouté le député de l'Essonne. Et d'avertir: "Si les Français ne reprennent pas en main notre pays, Donald Trump aura eu raison de le dire".

Dupont-Aignan veut "arrêter la politique de l'autruche". "Il faut arrêter de faire la politique de l'autruche" et "il est temps que la République reprenne ses marques", a plaidé le candidat de Debout la France.

En réaction aux propos du président américain, François Hollande lui a demandé de ne pas marquer de signe de "défiance" envers la France, "pays ami".

Hollande devrait faire son "examen de conscience" selon Dupont-Aignan. Aux yeux du président de Debout la France, "François Hollande aurait mieux fait de faire son examen de conscience et voir dans quel état il a laissé la France". D'après lui, "le président américain aime la France et il aimerait la voir autrement".