Pierre Moscovici, pas candidat aux européennes, a de la "sympathie" pour Faure

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Pierre Moscovici n'est pas candidat aux élections européennes (image d'illustration) © LOUISA GOULIAMAKI / AFP
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avec AFP , modifié à
Pierre Moscovici a assuré qu'il n'était pas candidat aux élections européennes de 2019 et que sa "sympathie" allait plus vers Olivier Faure que Stéphane Le Foll pour prendre la tête du PS.

Le commissaire européen Pierre Moscovici a indiqué lundi qu'il n'était "pas candidat" aux élections européennes de 2019, et a exprimé sa "sympathie" pour Olivier Faure, candidat à la tête du Parti socialiste français, jugeant que Stéphane Le Foll, qui brigue le même poste, "c'est du brutal".

"Il a le profil plus ouvert". Interrogé sur France 2 pour savoir s'il voterait pour Olivier Faure, Pierre Moscovici a répondu : "Le prochain congrès, je n'ai pas encore payé ma cotisation, je ne prendrai pas parti. Je regarde avec sympathie ce que fait Olivier Faure". "Stéphane Le Foll, c'est de la politique à la Audiard, c'est du brutal. Il prête à d'autres des accords d'appareil que je n'ai pas faits. Olivier Faure a ma sympathie parce que je trouve qu'il a le profil le plus ouvert. Mon vote est secret", a-t-il ajouté.

Moscovici pas candidat aux européennes. Interrogé dimanche sur une éventuelle candidature aux européennes de Pierre Moscovici, l'ex-ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll avait dit avoir "vu qu'il était candidat et qu'il avait apporté d'ailleurs son soutien à Olivier Faure" pour la direction du PS. "Moi, il n'y aura pas de distribution de postes avant le congrès", avait-il ajouté. 

Lundi, le commissaire européen aux Affaires économiques a dit ne pas être candidat aux européennes. "Je ne suis pas candidat. Aujourd'hui je suis candidat à une chose, au débat et aux idées. Je suis commissaire européen, j'ai encore quelques petites choses à faire et je les ferai jusqu'au bout", a-t-il déclaré sur France 2.

"Ne laissez pas l'Europe à la droite et au centre". "Je regarde les européennes (...) [le débat] commence. Je vais m'y impliquer, je pense que la gauche européenne doit y avoir sa place, mais il faut être intelligent là dedans, et le message que je veux passer aux sociaux-démocrates en Europe, c'est très simple : ne laissez pas l'Europe à la droite et au centre (...) et puis ne laissez pas non plus la gauche aux nationalistes type Mélenchon. Il faut être à la fois totalement social démocrate, totalement progressiste, et totalement européen".