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Arthur Helmbacher, édité par Rémi Duchemin , modifié à
Comme ses collègues députés européens novices, l’insoumise Leila Chaibi a découvert lundi l’impressionnant bâtiment installé dans la cité alsacienne. Le Parlement sera investi mardi.
TÉMOIGNAGE

"Vous avez un bureau pour vous et un bureau pour votre assistant". Au guichet de remise des clés des bureaux, au Parlement européen de Strasbourg, Leila Chaibi entame son parcours. La jeune femme a été élue pour la première fois eurodéputée lors des dernières européennes, et comme chaque élue néophyte, elle doit prendre ses repères dans cet imposant bâtiment strasbourgeois, où sera investi mardi officiellement le nouveau Parlement. Europe 1 était avec elle.

L’élue France insoumise commençait à peine à s’habituer à ses quartiers bruxellois, l’autre grand lieu de la vie des institutions européennes. "On débarque, à peine on a eu le temps de commencer à se repérer dans les couloirs de Bruxelles où c’est un gros, gros, gros labyrinthe, que ça y est, il faut tout redémarrer à zéro", sourit Leila Chaibi. "On arrive de nouveau et on se dit ‘Oulala, ce grand truc immense’…"

"On a une réunion dans 20 minutes. Je suis sûre que ça va commencer à la bourre"

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Passée la première impression, il faut bien prendre ses marques. "On nous a dit que nos bureaux étaient assez excentrés. C’est vrai que notre groupe a perdu pas mal d’élus, donc apparemment on est un peu mis au placard", rigole l’eurodéputée. "On a une réunion dans 20 minutes. Je suis sûre que forcément ça va commencer à la bourre, parce que le temps que tout le monde se repère et trouve la salle…"

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Très vite, la politique reprend ses droits, alors qu’à Bruxelles, les dirigeants se montrent actuellement incapables de se mettre d’accord pour distribuer les rôles-clés, notamment à la Commission européenne. "Je découvre la façon de négocier dans les institutions européennes", assure Lelia Chaibi, redevenu sérieuse. "Nous, ce qui nous interpelle, c’est que les socialistes s’accordent avec les macronistes alors qu’ils nous ont dit pendant toute la campagne qu’ils étaient contre les propositions qui étaient portées par les macronistes. C’est normal que les gens se disent 'je ne comprends, pas, j’ai voté pour untel et après ils se mettent tous autour d’une table'. Vous pouvez être sûr qu’au moins nous, on sera réglo", conclut l’eurodéputée.