Moralisation : Nicolas Dupont-Aignan (DLF) demande la démission de Muriel Pénicaud

Nicolas Dupont-Aignan, Muriel Pénicaud crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP - BERTRAND GUAY / AFP - 1280
Nicolas Dupont-Aignan réclame la démission de la ministre du Travail © JACQUES DEMARTHON / AFP - BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Le député de l'Essonne réclame la démission de la ministre du Travail à la suite de la révélation d'une plus-value boursière de plus d'un million d'euros qu'elle aurait réalisée après un plan social chez Danone.

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) a demandé vendredi la démission de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d'un article dans L'Humanité faisant état d'une plus-value boursière de plus d'un million d'euros.

"Si Madame Pénicaud avait un peu d'honneur, elle démissionnerait". "Je suis révolté qu'on ait une ministre du Travail qui est en train de casser le droit du travail, complètement (...), et qui elle-même a fait fortune en organisant des licenciements dans une entreprise, Danone, qui marchait bien", a déclaré le député de l'Essonne sur France 2. "Si Madame Pénicaud avait un peu d'honneur, elle démissionnerait", a ajouté Nicolas Dupont-Aignan.

"Moi je demande la démission de Madame Pénicaud, car ce qui est insupportable aujourd'hui, c'est de voir un pouvoir gorgé d'argent (...) et qui demande aux Français modestes, aux retraités, des sacrifices toujours plus forts, non pas pour faire des économies - moi je veux faire des économies -, mais pour baisser l'impôt sur la fortune sur les actifs financiers".

En cause, une plus-value boursière. La ministre a été mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d'un article dans L'Humanité faisant état d'une plus-value boursière de plus d'un million d'euros réalisée en vendant des stock-options en 2013 à la suite d'un plan social chez Danone.

Muriel Pénicaud a dénoncé des "amalgames", expliquant que "l'attribution du plan de stock-options" était "bien antérieure à l'annonce du plan de départs volontaires, et n'a aucun lien avec ce dernier", dans une interview au Figaro vendredi.