Marine Le Pen : "Le vieux front républicain tout pourri essaie de se coaliser" autour de Macron

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avec AFP , modifié à
La candidate du Front national a fustigé le "front républicain" écarté de l'élection qui se ressoude, selon elle, autour du candidat En Marche!.

La candidate FN Marine Le Pen a critiqué lundi un "front républicain tout pourri" qui "essaie de se coaliser" autour de son concurrent au second tour de la présidentielle, Emmanuel Macron.

"Tant mieux !". "Le vieux front républicain tout pourri, dont plus personne ne veut, que les Français ont dégagé avec une violence rare, essaie de se coaliser autour d'Emmanuel Macron. J'ai presque envie de dire tant mieux !", a lancé Marine Le Pen, en visite à Rouvroy dans le Pas-de-Calais. La présidente du Front national a assuré n'avoir "pas de déception" quant à son score au premier tour dimanche (21,53% selon les derniers résultats). "Nous sommes des challengers pleins d'espérance et de dynamisme", a-t-elle assuré. 

"Faiblard". "Je suis venue pour démarrer cette campagne de second tour de la seule manière que je connaisse, à savoir sur le terrain, avec le peuple français, pour attirer (son) attention sur des sujets éminemment importants, aujourd'hui celui du terrorisme islamiste", sur lequel, "le moins que l'on puisse dire, est que M. Macron est faiblard", a ajouté Marine Le Pen, saluant les passants sur un marché. "Il avait même le lendemain de l'attentat (des Champs-Elysées jeudi soir) indiqué qu'il n'allait tout de même pas faire un programme contre le terrorisme en une nuit", a-t-elle affirmé.

"Pas de démagogie". Le candidat d'En Marche! avait déclaré vendredi matin, interrogé sur la politique à suivre face aux personnes fichées S: "On ne fait pas de démagogie (...) Je ne vais pas inventer un programme contre le terrorisme dans la nuit". Une formule qui lui a valu lundi cette description de la part de Marine Le Pen: "Voilà quelqu'un qui se présente à l'élection présidentielle et qui n'a pas de programme pour mettre en protection le peuple français face aux dangers du terrorisme islamiste. C'est un signal qui est assez inquiétant".