Marine Le Pen dénonce "la complaisance" du gouvernement avec les Black Blocs

Marine Le Pen
Marine Le Pen dénonce "la complaisance" du gouvernement avec les Black Blocs © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé le "chaos perpétuel" depuis l'arrivée à la tête de l'Etat d'Emmanuel Macron. Elle dénonce également une forme de "complaisance" à l'égard des Black Blocs de la part du ministre de l'Intérieur. 

La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen a dénoncé lundi le "désordre récurrent qui s'installe" en France avec un gouvernement qui a "perdu le contrôle" mais fait, selon elle, preuve de "complaisance" avec les Black Blocs. "On a le sentiment qu'il y a un désordre récurrent qui s'installe dans notre pays" car "on est confronté à des violences qui sont systématiques, des violences de rue", a déploré sur France 2 la députée du Pas-de-Calais.

Une soixantaine de policiers et gendarmes blessés 

Une soixantaine de policiers et gendarmes (39 en régions et 23 à Paris) ont été blessés et 81 personnes ont été interpellées samedi lors des manifestations contre le texte "Sécurité globale" et les violences policières, selon un bilan du ministère de l'Intérieur.

"J'attends d'abord du ministre de l'Intérieur qu'il m'explique pourquoi rien n'est fait contre les Black Blocs, c'est-à-dire ces milices d'extrême gauche qui, dans les cinquante dernières manifestations ont systématiquement pillé, cassé, attaqué les forces de l'ordre", a réclamé Marine Le Pen.

"Il y a une forme de complaisance, ils sont armés et je ne comprends pas pourquoi est-ce qu'on ne leur applique pas la législation sur les ligues, c'est-à-dire pourquoi ne sont-ils pas dissous?", a-t-elle critiqué.

"Chaos perpétuel"

"On a le sentiment, et pas seulement avec ce gouvernement mais peut-être déjà avec le précédent, qu'on se sert en réalité de cette impunité laissée à l'extrême gauche, aux casseurs d'extrême gauche, pour peut-être décrédibiliser toute contestation à l'égard du pouvoir en place", a-t-elle accusé.

"Je suis inquiète parce que j'ai le sentiment que l'Etat a perdu le contrôle. Or un Etat qui n'a plus le contrôle met en danger ses compatriotes", a-t-elle ajouté, en mettant en cause "le chaos perpétuel depuis l'arrivée à la tête de l'Etat de d'Emmanuel Macron".