Législatives partielles : "pas de raison" d'appeler à voter LREM plutôt que LR pour Faure

"Aujourd'hui je ne vois pas de raison d'aller distinguer les uns des autres", a souligné Olivier Faure lundi.
"Aujourd'hui je ne vois pas de raison d'aller distinguer les uns des autres", a souligné Olivier Faure lundi. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Au lendemain du premier tour des législatives partielles dans le Val-d'Oise et à Belfort, le président du groupe PS à l'Assemblée n'a pas donné de consigne de vote pour le second tour.

Le président du groupe PS à l'Assemblée Olivier Faure n'a pas souhaité lundi donner de consigne de vote pour le second tour des législatives partielles, évoquant la "gémellité" de LR et de LREM.

"Pas de nécessité d'appeler à voter pour qui que ce soit". "Il n'y a de notre part pas de nécessité d'appeler à voter pour qui que ce soit", a affirmé Olivier Faure, interviewé par franceinfo au lendemain du premier tour des partielles dans le Val-d'Oise et à Belfort. "Nous avons aujourd'hui deux forces qui (...) au plan national (...) disent approximativement la même chose (...) que ce soit sur la question fiscale, sur la question budgétaire, sur la question y compris du rapport à l'immigration. Sur tous ces sujets-là, on a une politique qui est menée (...) qui correspond peu ou prou à ce que François Fillon ou Alain Juppé auraient conduit s'ils avaient été présidents de la République", a développé le chef de file des députés PS, lui-même élu de Seine-et-Marne.

"Une gémellité" entre LREM et LR. "Aujourd'hui je ne vois pas de raison d'aller distinguer les uns des autres (...) Je ne dis pas que (Laurent) Wauquiez et (Emmanuel) Macron c'est la même chose (...). Je dis simplement que dans les politiques (que LREM conduit et que conduiraient les Républicains) s'ils étaient au pouvoir, il y a malheureusement une gémellité qui ne permet pas de choisir de manière simple entre les uns et les autres. Aujourd'hui on ne peut pas dire que la politique conduite par Emmanuel Macron soit une politique de gauche", a conclu Olivier Faure.