Législatives : la REM revendique 511 candidats REM/MoDem au 2e tour

La République en marche revendique avoir qualifié 511 candidats issus de ses rangs ou de ceux du MoDem pour le second tour des législatives.
La République en marche revendique avoir qualifié 511 candidats issus de ses rangs ou de ceux du MoDem pour le second tour des législatives. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon les résultats transmis par le parti, 442 candidats REM et 69 MoDem sont encore en course sur les 529 postulants investis.

La République en marche revendique avoir qualifié 511 candidats issus de ses rangs ou de ceux du MoDem au deuxième tour des élections législatives, un chiffre légèrement inférieur à celui du ministère de l'Intérieur. Au final, sur les 529 postulants investis conjointement par la REM et le MoDem, 442 REM et 69 MoDem sont encore en course, selon des données transmises par le parti mardi. Ce total diffère de celui du ministère de l'Intérieur qui a comptabilisé 516 qualifiés à l'issue du premier tour.  

Deux raisons expliquent cette divergence. D'abord, deux candidats qui concourent sous la bannière MoDem n'ont pas obtenu l'investiture de la République en marche : Thierry Robert (La Réunion) et Ibrahim Boinahery (Mayotte). Deux autres ont obtenu la "nuance" de la REM, attribuée par le ministère de l'Intérieur, après en avoir réclamé l'étiquette lors de leur dépôt de candidature en préfecture. Il s'agit du député (PRG) des Hautes-Alpes Joël Giraud, qui brigue un quatrième mandat consécutif et à ce titre ne répondait pas au critère de renouvellement fixé par Emmanuel Macron, mais qui n'avait pas en face de lui de candidat soutenu par REM. Et de Patricia Rochès dans la 2e circonscription du Cantal, où le parti n'a décidé d'investir personne. Enfin, en Haute-Garonne, Pierre Cabaré a vu son investiture retirée par la République en marche en raison d'une peine d'inéligibilité remontant à 2003. Mais cette décision n'est intervenue qu'après le dépôt des listes en préfecture.

Groupes parlementaires. Cette discordance doit au final se régler autour de la question de l'inscription au groupe parlementaire. "Ceux qui ont été officiellement investis vont naturellement se rattacher au groupe. Les autres vont devoir faire la demande et ils seront étudiés au cas par cas", précise-t-on au parti. Reste la question de l'attribution des aides publiques aux partis, proportionnelles au nombre de voix obtenues et au nombre de députés. Selon la "liste des candidats présentés par les partis ou groupements politiques en vue de bénéficier de la première fraction des aides", publiée lundi par le ministère de l'Intérieur, Joël Giraud est rattaché à la fois au PRG et à la REM, Pierre Cabaré à la REM et Patricia Rochès n'y figure pas