François Hollande Tulle 0:35
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Maxence Lambrecq avec CC , modifié à
En déplacement en Corrèze, le chef de l'Etat a réagi à la proposition de son prédécesseur visant à suspendre ou à supprimer le regroupement familial. 

Samedi, le chef de l'Etat était en déplacement en Corrèze à l'occasion des obsèques de Gérard Bonnet, son successeur socialiste à la tête du département. L'occasion pour lui de défendre au micro d'Europe 1 le principe, selon lui, d'une France terre d'accueil, au lendemain de la proposition émise par Nicolas Sarkozy de proposer un référendum sur le regroupement familial.

Sarkozy propose de suspendre ce "droit automatique". Invité du 20h de France 2 vendredi soir, l'ancien président Nicolas Sarkozy a déclaré : "Je poserai donc par référendum cette question le jour du deuxième tour des législatives, le 18 juin 2017 : 'Est-ce que les Français sont d'accord pour que nous supprimions, nous suspendions le droit automatique au regroupement familial tant que l'Europe ne s'est pas dotée de frontières dignes de ce nom et d'une politique européenne migratoire' ?"

Hollande rappelle que c'est un "principe de la République". Sans mentionner son prédécesseur, François Hollande a, dès le lendemain, fermement défendu le regroupement familial. "Il y a ces populations qui fuient la guerre. Notre devoir, c'est aussi d'accueillir et de faire en sorte que ces mineurs qui sont là puissent un jour retrouver leur famille", a-t-il expliqué samedi en marge d'un déplacement en Corrèze.

"A cet égard, le regroupement familial fait partie des principes de la République. Parce que, si nous devons accueillir, nous devons accueillir non pas un enfant mais sa famille", a tranché le président.