Le Premier ministre Édouard Philippe souhaite une loi de programmation militaire "ambitieuse"

Édouard Philippe, Toulon, Charles-de-Gaulle crédit : Franck PENNANT / POOL / AFP - 1280
Édouard Philippe s'est rendu sur le porte-avion Charles-de-Gaulle pour faire donne sa vision de la future loi de programmation militaire © Franck PENNANT / POOL / AFP
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avec AFP
Édouard Philippe a rappelé que le budget de la défense augmenterait régulièrement pendant toute la durée du quinquennat pour mettre en œuvre une loi de programmation militaire "ambitieuse, innovante et audacieuse".

Le Premier ministre Édouard Philippe a rappelé samedi son souhait d'aboutir à une loi de programmation militaire "ambitieuse, innovante et audacieuse", au cours d'une visite avec la ministre des Armées sur la base navale de Toulon (Var).

Une revue stratégique de la ministre des Armées. "Le président de la République a demandé à la ministre des Armées Florence Parly de conduire une revue stratégique dont les conclusions doivent être publiées dans quelques jours et qui orienteront la loi de programmation militaire", a précisé le chef de gouvernement.

Un budget en constante augmentation. Le budget de la Défense, au cœur de la polémique cet été, connaîtra "une hausse de 1,8 milliard d'euros (...) pour 2018, de 1,7 milliard pour 2019, de 1,7 milliard pour 2020" et "le mouvement se poursuivra jusqu'à la fin du quinquennat", a dit le Premier ministre.

"Ne nous y trompons pas, le monde réarme, et vous êtes en première ligne, des profondeurs glacées de l'Atlantique Nord aux eaux chaudes de la mer du Japon", a déclaré Édouard Philippe, estimant que "la parenthèse enchantée des dividendes de la paix est refermée".

Le calme après la tempête... En juillet, l'exécutif avait décidé de procéder à une coupe de 850 millions d'euros dans les programmes d'équipements des armées, sur fond d'effort budgétaire global. La décision avait conduit à une crise avec le chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, et à sa démission.

Samedi, le Premier ministre et la ministre des Armées ont embarqué à bord du Mistral et visité le porte-avions "Charles de Gaulle". Sa rénovation en cours doit redonner une seconde vie à ce bâtiment pour les 20 prochaines années. Un chantier colossal qui mobilise plus de 2.000 personnes pour un total de plus de quatre millions d'heures de travail.