Larcher serrera la main de Trump : "Ce sont nos alliés, ce sont des valeurs partagées"

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Le président du Sénat estime que l’amitié franco-américaine doit être entretenue au regard d'une longue histoire d'entraide, indifféremment des questions de personnalités, alors que Donald Trump est attendu en France pour le 14-Juillet. 
INTERVIEW

La visite de Donald Trump en France, invité par Emmanuel Macron pour assister aux défilé du 14-Juillet soulève la polémique jusque dans les rangs du gouvernement. Sur RTL, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, a avoué qu'il ne lui serrerait pas la main. Une posture à laquelle se refuse Gérard Larcher, le président du Sénat, "même si, sans doute, [il] n'aurai jamais voté pour lui".

Une histoire commune. "Il incarne les Etats-Unis d'Amérique. Moi, je suis né en Normandie, bien après [le Débarquement], mais les tombes de soldats américains, dans mon enfance, on allait les fleurir", se souvient le président du Sénat au micro d'Europe 1. "Je n'oublie jamais qu'à la Première Guerre mondiale, en 1917, notre grand-père, quand il a vu des soldats américains, lui qui était depuis deux ans dans les tranchés, il a senti cela : 'Lafayette nous voilà', comme disait le général French [citation également attribuée au général Pershing ou au colonel Stanton, ndlr]. Les Etats-Unis, cent ans après, ce sont nos alliés, ce sont des valeurs partagées", assure le numéro deux de l'Etat.

"Je n'aurai aucun mal à remercier les Etats-Unis au travers de leur président, même si, sans doute, je n'aurai jamais voté pour lui", avoue encore Gérard Larcher.