La Région Ile-de-France prête à aider l'État pour des "centres de rétention d'urgence"

La Région Ile-de-France est "prête à aider l'État à subventionner l'investissement dans ces centres de rétention d'urgence".
La Région Ile-de-France est "prête à aider l'État à subventionner l'investissement dans ces centres de rétention d'urgence". © Martin BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
La présidente (LR) de la Région Ile-de-France Valérie Pécresse a dénoncé lundi des "bandes de caïds" qui malgré les peines, ne vont pas en prison. 

Valérie Pécresse (LR) qui croit à "l'exemplarité des sanctions", a affirmé lundi que la Région Ile-de-France qu'elle préside, était "prête à aider l'État" à investir dans des "centres de rétention d'urgence". En dénonçant ces "bandes de caïds qui décident de faire la loi" et qui, malgré les peines, ne vont pas en prison, la présidente de la Région IDF a affirmé sur BFMTV et RMC qu'elle croyait à "l'exemplarité des sanctions".

"Je suis persuadée que dès 2018, s'il y avait une vraie volonté politique de le faire, on pourrait ouvrir des centres de rétention, avec l'aide d'un bracelet électronique, en liberté surveillée, qui constitueraient une mesure alternative aux prisons pour les jeunes qui sont condamnés", a-t-elle indiqué. La Région Ile-de-France est ainsi "prête à aider l'État à subventionner l'investissement dans ces centres de rétention d'urgence", a-t-elle affirmé.

Des prisons "indignes". "100.000 peines de prison prononcées ne sont pas exécutées", a encore expliqué l'élue francilienne en dénonçant le "surpeuplement et l'indignité des prisons françaises" mais "on ne peut pas remettre au lendemain l'ouverture de nouvelles places". La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a annoncé le mois dernier "espérer" la création de 10.000 places supplémentaires d'ici la fin du quinquennat.