Yves Veyrier 1:02
  • Copié
, modifié à
Près de 245 cortèges devraient défiler aujourd'hui en France contre la réforme des retraites. Les forces de l'ordre sont mobilisées et craignent la présence de black blocs dans les manifestations. Quid du risque de débordement ? Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, réagit au micro Europe 1. 
INTERVIEW

En cette journée de mobilisation contre la réforme des retraites, près de 245 cortèges sont annoncés dans toute la France, à partir de 14 heures. Les autorités estiment à 20.000 le nombre de manifestants à Paris et quelques centaines de black blocs. La préfecture de police a prévu de déployer 55 unités de force mobiles, 15 BRAV (les brigades de répression de l’action violente), six canons à eaux, trois drones et huit blindés de la gendarmerie. Face aux risques de débordements, Yves Veyrier, secrétaire général de Force Ouvrière, réagit au micro d'Europe 1.

"La casse, les violences, cela se retournent systématiquement contre les manifestants et contre les revendications. Cela détourne l’attention de ce que porte la manifestation. Cela n’a rien à faire avec les manifestations des organisations syndicales", assure le secrétaire de FO. "Nous appelons très clairement à manifester le plus nombreux possible, dans le calme et la détermination"

Un discours qui peut dissuader les salariés

Le secrétaire général de FO rappelle qu'ils n'ont pas de service d'ordre mais "des militants qui font en sorte d'éviter les intrusions pour que les manifestants puissent défiler dans le calme sans risque." Yves Veyrier alerte cependant : "Tout ce discours autour des violences tend aussi à dissuader des salarié. Ils peuvent avoir peur de venir manifester."