Jean-Luc Mélenchon fustige le "premier coup de force" d'Emmanuel Macron

Jean-Luc Mélenchon, qui avait décidé de boycotter le Congrès de Versailles lundi, s'est exprimé place de la République, à Paris, en présence des députés de La France insoumise.
Jean-Luc Mélenchon, qui avait décidé de boycotter le Congrès de Versailles lundi, s'est exprimé place de la République, à Paris, en présence des députés de La France insoumise. © Thomas Samson / AFP
  • Copié
, modifié à
Jean-Luc Mélenchon, qui avait décidé de boycotter le Congrès de Versailles lundi, s'est exprimé place de la République, à Paris, en présence des députés de La France insoumise.

Jean-Luc Mélenchon, tout comme les députés de La France insoumise, n'était pas au Congrès de Versailles, lundi après-midi. Les soutiens de LFI avaient été appelés à se réunir lundi à 18 heures, place de la République à Paris, pour protester contre cette décision d'Emmanuel Macron de s'exprimer devant les parlementaires, réunis en Congrès.

Déjà deux "coups de force" d'Emmanuel Macron. D'après le leader de La France insoumise, il s'agit du "premier coup de force" du chef de l'Etat, alors que le Premier ministre Edouard Philippe doit prononcer son discours de politique générale le lendemain (mardi). "Deuxième coup de force : nous sommes convoqués en session extraordinaire pour abroger le code du travail", a ajouté le député de la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône.

"Nous ne sommes pas à la disposition du Prince." "Nous ne sommes pas à la disposition du Prince pour être dans une Assemblée tout l'été", tranche Jean-Luc Mélenchon, dénonçant aussi bien le calendrier que le fond des réformes souhaitées par Emmanuel Macron. Le député de Marseille a par ailleurs invité ses soutiens à se réunir le 12 juillet sur cette même place de la République, contre la réforme du code du travail.