Insultes, menaces de viol et de mort : Marlène Schiappa dépose plainte pour cyberharcèlement

Capture d'écran à l'appui, Marlène Schiappa a dénoncé jeudi les insultes et autres menaces dont elle était la cible.
Capture d'écran à l'appui, Marlène Schiappa a dénoncé jeudi les insultes et autres menaces dont elle était la cible. © LUDOVIC MARIN / AFP
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La secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a annoncé jeudi avoir porté plainte après de nombreux messages insultants sur les réseaux sociaux.

Ses critiques vis-à-vis de la cagnotte lancée en soutien à l'ex-boxeur Christophe Dettinger, accusé d'avoir agressé deux gendarmes lors de "l'acte 8" des "gilets jaunes", lui ont valu de nombreux messages de haine sur les réseaux sociaux. La secrétaire d'État en charge de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa, a annoncé jeudi qu'elle avait déposé plainte.

Captures d'écran à l'appui. "Pute à Juifs", "Putain de l’Élysée", "Vous méritez de prendre un flash ball dans la tête", "On va te pendre"… Captures d'écran à l'appui, la secrétaire d'État a dénoncé sur Twitter les insultes, "photos, vidéomontages dégradants", "par téléphone ou en ligne", dont elle était la cible. "Ne rien dire, c’est couvrir", a-t-elle écrit.

Les députés LREM cibles de nombreuses menaces. Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", "une cinquantaine" de députés marcheurs, selon un décompte provisoire du groupe LREM, ont par ailleurs été victimes d'actions malveillantes, telles que des lettres d'insultes ou de menaces de mort, des permanences vandalisées et même des intrusions à leur domicile.

Alors que les dépôts de plainte sont désormais systématiques, le parti hausse également le ton, déplaçant la focale sur les "apprentis-sorciers" de l'opposition. "Ça suffit", s'est indigné mercredi, dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, le président du groupe Gilles Le Gendre, appelant à "respecter la République et ses élus". Outre le dépôt d'une plainte contre les auteurs d'un courrier injurieux, la député des Yvelines Aurore Bergé a d'ailleurs annoncé mercredi qu'elle allait signaler à la justice les propos de deux cadres de LFI incitant à la violence.