Impôt à la source : le président "vérifie tout" avant "d'appuyer sur le bouton", selon Pénicaud

Muriel Pénicaud a assuré dimanche que la réforme n'était pas stoppée.
Muriel Pénicaud a assuré dimanche que la réforme n'était pas stoppée. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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Europe1.fr avec AFP
La ministre du Travail estime que les scrupules de l'exécutif quant à la fiabilité technique du prélèvement à la source devraient rassurer les Français.

Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a assuré dimanche que le président de la République allait "tout vérifier" avant "d'appuyer sur le bouton" du prélèvement de l'impôt à la source, notamment que les Français aient "bien compris" cette réforme.  "Il y a un check up pour vérifier que tout est en ligne, et le président de la République a demandé effectivement de vérifier que tout va fonctionner bien et est bien compris par les Français", a-t-elle affirmé lors de l'émission Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI alors qu'une note publiée dimanche par Le Parisien fait état de défaillances informatiques.

Une "réforme complexe". "Tout cela va être vérifié cette semaine, avant d'appuyer sur le bouton rouge il faut être sûr que tout marchera parfaitement et que c'est compris par tout le monde", a assuré Muriel Pénicaud, ajoutant que la décision sur cette "réforme complexe" sera "prise mardi". De son côté, Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, affirme que "le dispositif technique fonctionne, il est prêt". "Il aura le débat avec le président", s'est contenté de répondre Muriel Pénicaud.

 

"Un arrêt sur image". "Les Français devraient être rassurés qu'il y ait un président qui ne fait pas que des principes, et qui a à la fois une vision et qui s'intéresse aux détails", a-t-elle ajouté, vantant une "vision hélicoptère" qui est "la marque des grands dirigeants". La réforme est-elle stoppée ? "Non", a-t-elle dit. "Il y a un arrêt sur image avant de dérouler le film". Mais "il y a le sujet technique et il y a la perception" du prélèvement, a-t-elle concédé.

"Il faut être sûr que les Français ont compris, que cela a l'air d'être moins sur la feuille de paie mais en fait vous n'avez pas votre prélèvement qui arrive, donc vous n'avez pas perdu un centime", a-t-elle détaillé.