Hébergement d'urgence : Jacques Mézard estime qu'il y a "suffisamment de places" en France

Le secrétaire d'Etat chargé du Logement Julien Denormandie a noté qu'à Paris, dans la nuit de lundi à mardi, "169 personnes ont été hébergées dans ce centre qui a une capacité de 250 lits"
Le secrétaire d'Etat chargé du Logement Julien Denormandie a noté qu'à Paris, dans la nuit de lundi à mardi, "169 personnes ont été hébergées dans ce centre qui a une capacité de 250 lits" © GERARD JULIEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de la Cohésion des territoires a indiqué que 15.000 places d'hébergement d'urgence supplémentaires avaient été ouvertes depuis le 1er novembre.

Le ministre de la Cohésion des territoires Jacques Mézard, qui visitait mardi un centre d'hébergement d'urgence à Paris, a affirmé qu'il y avait "suffisamment de places à disposition" en France pour les sans-abri en cette période de grand froid.

145.000 places sur le territoire. "Nous avons réussi à mettre suffisamment de places à disposition", a déclaré le ministre en visitant un centre ouvert porte de la Villette, en compagnie du secrétaire d'Etat chargé du Logement Julien Denormandie et de la maire de Paris Anne Hidalgo. "Depuis le 1er novembre, 15.000 places supplémentaires ont été ouvertes par rapport à l'année dernière", a-t-il précisé. Selon le gouvernement, quelque 145.000 places d'urgence sont à disposition en France.

 

"Un effort de communication à faire". Le ministre a ainsi noté qu'à Paris, dans la nuit de lundi à mardi, "169 personnes ont été hébergées dans ce centre qui a une capacité de 250 lits". "Il y a encore un effort de communication à faire", a-t-il insisté, c'est "l'objet du renforcement du 115, du renforcement des écoutants, du renforcement des maraudes pour permettre à tous ceux qui sont dans cette situation de pouvoir être dirigés sur ces centres d'hébergement".

Aucune demande "non pourvue". Le préfet de Paris Michel Cadot a rappelé que "depuis vendredi dernier, c'est 700 places" qui ont "été ouvertes sur Paris uniquement", soulignant "une situation que l'on a rarement connue à Paris et en région parisienne", en l'occurrence "zéro demande non pourvue d'après le 115, c'est-à-dire qui ne donnent pas lieu à une solution dans la nuit".