Le candidat de la droite a livré de nouvelles attaques contre Emmanuel Macron lors de son meeting près d'Ajaccio samedi soir. 0:57
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Aurélie Herbemont, édité par L.F.R
Le candidat LR présente sans relâche Emmanuel Macron comme "l'héritier de François Hollande".

Le ton monte entre Emmanuel Macron et François Fillon et les échanges de mots doux se sont multipliés hier entre les deux hommes. Le candidat de la droite était hier en Corse, où il a qualifié la candidature d'Emmanuel Macron de "supercherie". Lors de son meeting hier soir près d'Ajaccio, il a, à 22 jours du premier tour, une nouvelle fois présenté le candidat d'En Marche comme "l'héritier de François Hollande".

"Basse-cour socialiste". "Pensez donc qu'il est parvenu à rassembler tout ce qui est ancien dans le paysage politique parisien. Ancien candidat à l'élection présidentielle, ancien ministre, ancien socialiste, Monsieur Macron n'a rien du renouveau mais il a tout de l'Ancien régime. On a beau vouloir habiller complaisamment sa candidature de quelques plumes de l'aigle, elle ne réussit pas à quitter la basse-cour socialiste", tacle au micro d'Europe 1 François Fillon, candidat de la droite que les sondages donnent actuellement éliminé dès le premier tour avec des intentions de vote oscillant entre 17 et 19%.

"Tomber les masques". "Faites tomber les masques d'Emmanuel Hollande ou de François Macron peu importe. Nos compatriotes se moquent bien de ce bal masqué politique. Ils savent bien que sous un pavillon de complaisance différent, c'est bien la même marchandise frelatée qui se trouve dans les cales et c'est surtout le même équipage", a attaqué le député LR de Paris. 

"Haine et indignité". La réponse de l'intéressé a été tout aussi virulente. A Toulon, où le patron LR de la région PACA Christian Estrosi a été sifflé, le "clan" des fillonistes a "montré le masque de la haine et de l'indignité", a déclaré Emmanuel Macron. "Ce n'est pas le visage que je veux pour la France", a lancé le candidat d'En Marche! samedi en meeting à Marseille. "Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti (Les Républicains, ndlr) a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", selon lui.