Elysée : tous les collaborateurs vont faire leur déclaration de patrimoine, affirme Alexis Kohler

Les collaborateurs vont remplir cette déclaration de patrimoine et d'intérêts "dans les meilleurs délais".
Les collaborateurs vont remplir cette déclaration de patrimoine et d'intérêts "dans les meilleurs délais". © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
"Il leur a été demandé de prendre contact (avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique), je pense qu'ils le feront dans les meilleurs délais", souligne le secrétaire général de l'Elysée devant la commission des Lois du Sénat.

Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, a annoncé jeudi que les chargés de mission de la présidence de la République allaient effectuer leur déclaration de patrimoine et d'intérêts "dans les meilleurs délais". "Il leur a été demandé hier (mercredi) de prendre contact (avec la Haute autorité pour la transparence de la vie publique), je pense qu'ils le feront dans les meilleurs délais", a-t-il annoncé devant la commission des Lois du Sénat où il était auditionné sur l'affaire Benalla.

"Nous avons ni plus ni moins poursuivi cette pratique." Alexis Kohler a expliqué qu'après l'élection d'Emmanuel Macron "il m'a été dit que la pratique à l'Elysée - y compris pour la totalité du mandat précédent - avait été que les déclarations d'intérêts et de patrimoine ne sont faites que par les conseillers nommés au Journal officiel". "Nous avons ni plus ni moins poursuivi cette pratique", a-t-il ajouté.

L'omission de déclaration constitue "un délit qui fait encourir trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende". Le sénateur (LR) François Pillet avait interrogé le secrétaire général de l'Elysée sur ce point, rappelant l'obligation pour les collaborateurs du président de la République de faire leur déclaration d'intérêts et de patrimoine et demandant que la situation d'Alexandre Benalla soit régularisée. L'omission de déclaration constitue "un délit qui fait encourir trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende", a-t-il ajouté. Le sénateur a précisé que "en raison du caractère public de notre commission, (ces faits sont) désormais portés à la connaissance du parquet de Paris".