Drame de Moernach : l'aîné parle de jalousies et de rancœurs

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avec Guillaume Biet , modifié à
L'ado de 15 ans, qui est en garde de vue depuis mercredi a avoué. Il devrait être déféré dans l'après-midi en vue d'une mise en examen.

INFO. Selon les informations recueillies par Europe 1, le frère ainé de la famille de Moernach a avoué être l'auteur du meurtre de sa sœur de 11 ans et des blessures de son frère de 8 ans. L'adolescent de 15 ans a fait des aveux circonstanciés jeudi matin et devrait être déféré dans l'après-midi en vue d'une mise en examen.

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L'aîné parle de jalousies et de rancœurs. Selon les informations recueillies par Europe 1, le garçon a commencé à passer aux aveux mercredi soir. Il explique que c’est un acte volontaire, réfléchi d’une certaine manière, même si la décision de passer à l’acte a été subite. Il fait mention de rancœurs, de jalousies vis-à-vis de sa sœur et de son frère. Il ne semble donc pas avoir été victime d’une bouffée délirante.

Il sort en hurlant, le corps maculé de sang. Selon ses voisins, le jeune homme est sorti de chez lui hurlant, le corps maculé de sang avant de se précipiter chez eux. Quelques minutes plus tard, les pompiers et gendarmes découvrent chez lui une scène de crime décrite comme "très impressionnante". Sa sœur de 11 ans est trouvée morte, son frère de 8 ans est, quant à lui, entre la vie et la mort. Le drame s'est produit en l'absence des parents, qui assistaient à un cours de sport. Ces derniers sont arrivés au domicile familial après les secours. Sous le choc, la mère a été hospitalisée.

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Une addiction aux jeux vidéo ? "A ce stade de l'enquête, il serait totalement prématuré de donner la moindre orientation. On a parlé de rôdeur, mais nous n'avons pas la moindre confirmation de ce point du vue là", avait précisé dans la nuit du drame le procureur avant de parler de "témoin clé" pour qualifier l'adolescent.

"On a des déclarations frappées au coin de l'incohérence, voire même de l'invraisemblance", avait cependant précisé plus tard le magistrat au micro d'Europe 1. "Elles sont tout à fait confuses et laissent même douter par moment de sa santé mentale. Il faut préciser qu'il y a peut-être une problématique d'addiction aux jeux qui s'impose à nous", a-t-il ajouté.