Démission de Nicolas Hulot : la Fédération nationale des chasseurs se réjouit

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Noémi Marois , modifié à
Pour Willy Schraen, le président de la FNC, la démission de Nicolas Hulot "n'est pas la plus mauvaise nouvelle de la semaine". 

Si certains écologistes regrettent la démission de Nicolas Hulot du ministère de la Transition écologique, ce n'est pas le cas de tout le monde, et de la Fédération nationale des chasseurs, notamment. Mardi matin, son président, Willy Schraen, a estimé sur FranceInfo que cette nouvelle "n'était pas la plus mauvaise de la semaine".

Il n'a "jamais été l'ami des chasseurs". Nicolas Hulot, qui "n’a jamais été ami des chasseurs", "a passé 30 ans de sa vie à taper sur le monde rural, le monde de la chasse, de la pêche", juge Willy Schraen. "Très honnêtement, ça n'est pas la plus mauvaise nouvelle de la semaine", estime-t-il. Exprimer l'opinion contraire serait "d'une grande hypocrisie", reconnaît-il. 

Le dossier chasse, la goutte de trop ? Lundi soir, le ministre de la Transition écologique et solidaire a vécu la réunion entre Emmanuel Macron et les chasseurs comme la goutte de trop. "La décision du président de la République de diminuer le prix du permis de chasse" a visiblement été le coup de grâce pour celui qui défendait de son côté la protection des oiseaux menacés de disparition.

Une réunion qui "s'est bien passée". Au sujet de cette réunion, Willy Schraen estime qu'elle "s'est bien passée", sans "bras en l'air" ni "clash particulier". "Nicolas Hulot a même affirmé qu'il était favorable à la réforme de la chasse française. Bien sûr, on chipote sur quelques espèces à la marge, des choses normales dans ce cas-là. Mais je n'ai pas senti Nicolas Hulot sur la défensive, ou ayant le vague à lame", raconte le président de la FNC à FranceInfo. Pour lui, la démission du ministre n'est pas imputable au dossier chasse : "C’est autre chose, on annonçait sa démission tous les quinze jours, il fallait bien que ça arrive".