Calais : Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan dénoncent l'interpellation d'un général

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Le général Christian Piquemal (avec le mégaphone) dans la manifestation interdite, samedi à Calais. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
PROTESTATION - Les représentants de l'extrême droite et de la droite souverainiste dénoncent l'interpellation du général Christian Piquemal. 

Marine Le Pen, Florian Philippot (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ont chacun dénoncé lundi l'interpellation à Calais du général à la retraite Christian Piquemal.

"Une preuve de l'inversion totale des valeurs". "Un grand serviteur de la France traité plus durement qu'un délinquant : une cruelle preuve de l'inversion totale des valeurs", a écrit la présidente du FN Marine Le Pen sur son compte Twitter. "Oui, je le soutiens, tout à fait", a déclaré sur RTL Florian Philippot, à propos de l'ancien patron de la légion étrangère, pointant un "deux poids, deux mesures assez choquant". "Soit on autorise toutes les manifestations à Calais, soit on les interdit toutes".

Une manifestation interdite avant. Le général Piquemal passera en comparution immédiate lundi au tribunal de Boulogne-sur-Mer avec quatre autres personnes, après leur interpellation samedi à Calais lors d'un rassemblement hostile aux migrants. Organisée à l'appel du mouvement islamophobe Pegida, la manifestation avait été interdite par les autorités

"On est plus laxiste envers des militants violents". "Quelle menace incarne-t-il aujourd'hui ? Aucune, on le sait très bien", a argumenté le vice-président du Front national. "En revanche, on est parfois moins sévère, plus laxiste, envers des militants violents, des militants 'No border', des militants qui cassent, des casseurs". "Je ne suis pas du tout pro-Pegida", a assuré Florian Philippot. "En France il y a un parti politique qui lutte contre l'immigration, il s'appelle le Front national".