Budget des armées : Florence Parly s'efforce de rassurer les militaires

La nouvelle ministre des Armées était samedi en déplacement à Paris auprès des soldats mobilisés dans l'opération Sentinelle de protection du territoire national.
La nouvelle ministre des Armées était samedi en déplacement à Paris auprès des soldats mobilisés dans l'opération Sentinelle de protection du territoire national. © AUDE LEROY / EUROPE 1
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avec AFP
Florence Parly s'est efforcée samedi de rassurer les militaires qui redoutent de faire les frais des prochains arbitrages budgétaires avec l'arrivée de cette ancienne de Bercy à la Défense. 

La nouvelle ministre des Armées Florence Parly a assuré samedi qu'elle mettrait toute son expérience "au service" des militaires, inquiets de l'arrivée de cette ancienne de Bercy pour le budget de la Défense.

"Consciente de la lourdeur et de la gravité des responsabilités qui me sont confiées". "J'aurai à cœur de mettre mes anciens savoir-faire au service du ministère des Armées", a-t-elle déclaré lors d'un déplacement à Paris auprès des soldats mobilisés dans l'opération Sentinelle de protection du territoire national. "Je suis heureuse, fière et en même temps consciente de la lourdeur et de la gravité des responsabilités qui me sont confiées par le gouvernement issu de ces élections (législatives) et je prendrai ma tâche extrêmement à cœur", a ajouté Florence Parly, qui a succédé mercredi à Sylvie Goulard, restée un mois en fonction.

Inquiétude dans les rangs militaires. La nomination de cette ancienne conseillère budgétaire puis secrétaire d'État au Bugdet (2000-2002) du socialiste Lionel Jospin qui a ensuite fait carrière chez Air France et à la SNCF, suscite beaucoup d'interrogations dans les armées, inquiètes de la défense de leurs intérêts face à Bercy. Florence Parly avait déjà envoyé de premiers signaux vendredi en direction des armées en s'engageant à leur fournir les "meilleurs équipements en matière d'efficacité et de protection" sur les théâtres d'opérations.

Des matériels parfois vétustes. Les armées sont surengagées sur nombre de théâtres d'opérations, avec des matériels parfois vétustes, comme le VAB (véhicule de l'avant-blindé), vieux de 50 ans, et des besoins capacitaires criants dans certains domaines comme les hélicoptères et le ravitaillement en vol.