Borloo : "je suis prêt à me retrousser les manches pour donner un coup de main à Macron"

Jean-Louis Borloo a assuré n'être "candidat à rien", mais est prêt à se "retrousser les manches pendant deux ou trois ans".
Jean-Louis Borloo a assuré n'être "candidat à rien", mais est prêt à se "retrousser les manches pendant deux ou trois ans". © LIONEL BONAVENTURE / AFP
  • Copié
, modifié à
Jean-Louis Borloo annonce dans le JDD qu'il "fait le pari" d'Emmanuel Macron.

Jean-Louis Borloo, qui avait quitté ses fonctions politiques il y a trois ans, a annoncé dans une interview au Journal du Dimanche qu'il soutenait Emmanuel Macron, "seul catalyseur du choix de l'avenir".

"Choix de l'avenir". "J'ai longuement réfléchi et je fais le pari d'Emmanuel Macron", a déclaré l'ex-ministre de l'Ecologie au JDD. Ce dernier n'est pas au courant : "il l'apprendra en lisant le JDD", a-t-il poursuivi. "Emmanuel Macron entend fédérer les forces vives, se moderniser, faire évoluer le projet européen quand Marine Le Pen, elle, veut diviser, se barricader derrière une ligne Maginot, se séparer de nos voisins européens, sortir d’une monnaie stable et protectrice et proposer un projet économique digne du Parti communiste des années 1960. Le seul catalyseur du choix de l’avenir, c’est Emmanuel.", a estimé le père du "Grenelle de l'environnement", qui avait eu des échanges avec le candidat d'En marche! en février dernier.

Plan de redressement et d'urgence. Jean-Louis Borloo estime qu'un "plan de redressement et d'urgence" pour une durée de deux ou trois ans est nécessaire pour aider notamment les jeunes entre 15 et 25 ans en souffrance, mais aussi les mamans isolées, la justice et les prisons. Il est également nécessaire d'élaborer une stratégie Europe-Afrique.

Candidat "à rien". Jean-Louis Borloo a assuré n'être "candidat à rien" : "je ne suis pas en train de passer un entretien d'embauche", a-t-il poursuivi. "Si on a besoin de moi, je réponds avec mon cœur, ma détermination, mon expérience. J’étais en retrait total de la vie politique, ma vie avait changé. L’édifice s’écroule, et moi je laisserais faire ? Alors je suis prêt à me retrousser les manches deux ou trois ans pour donner un coup de main.", a-t-il toutefois ajouté.