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Antoine Terrel , modifié à
Au micro d'Europe 1, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie a assuré vendredi qu'il soutiendrait la filière de la betterave à sucre, confrontée à des attaques de pucerons qui amputent les rendements.  "Je ne laisserai jamais tomber cette filière", a-t-il assuré. 
INTERVIEW

Le gouvernement pourra-t-il venir au secours de la filière de la betterave à sucre, confrontée à des attaques de pucerons qui amputent les rendements ? Alors que le syndicat spécialisé CGB, soutenu par quatre régions betteravières, Hauts-de-France, Grand-Est, Ile-de-France et Normandie, demande à l'exécutif une dérogation pour utiliser des néonicotinoïdes afin de protéger les semences, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Julien Denormandie est venu assurer son soutien aux agriculteurs, vendredi, sur Europe 1, sans toutefois s'engager sur cette requête. "Je ne laisserai jamais tomber cette filière", a-t-il assuré. 

Pour venir en aide à la filière, "soit on trouve une solution technique, soit on met un plan de soutien financier pour compenser les pertes des agriculteurs", explique Julien Denormandie, précisant qu'une solution technique, "ce n'est pas forcément des pesticides". 

La filière de la betterave, "un des fleurons de notre agronomie"

"Les agriculteurs savent que si une solution simple existait, évidemment qu'on l'aurait mis en place", dit encore le ministre. Mais une dérogation temporaire pour l'utilisation des néonicotinoïdes se serait-elle pas une bonne solution ? "La difficulté, c'est que pour faire ça, il faut une loi. Et une loi, ça prend un an, or, la décision doit être prise maintenant", répond le membre du gouvernement. 

"Je le redis très clairement, je ne laisserai jamais tomber cette filière", martèle Julien Denormandie, voyant dans la filière de la betterave, "un des fleurons de notre agronomie".