Bertrand à Le Pen : "Vous êtes le pire du système"

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Lors du débat organisé mardi par Europe 1, iTELE et La Voix du Nord, l’ancien ministre du Travail s'en est pris avec virulence à la présidente du FN.

La question du second tour des régionales et d'un éventuel "front républicain" pour empêcher le FN d'emporter une région empoisonne la gauche. Manuel Valls a assuré que "tout sera fait" pour empêcher la victoire du parti d’extrême droite, quand Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS, a assuré qu’aucun candidat de gauche ne se désisterait. Lors du débat organisé mardi par Europe 1, iTELE et La Voix du Nord, Marine Le Pen 

"Je suis le seul candidat qui a annoncé clairement qu’il sera là à 100%". Lors du débat organisé mardi par Europe 1, iTELE et La Voix du Nord, la question a été posée à Pierre de Saintignon d’un éventuel désistement de sa part, mais "cela ne se pose pas comme cela. Je me bats pour expliquer aux citoyens quels sont les enjeux de ce scrutin. Je leur dis notamment que je suis le seul candidat qui a annoncé clairement qu’il sera là à 100% pour la région. J’espère être devant M. Bertrand. Mon objectif est de rassembler la gauche, avec qui nous avons gouverné la région."

"Des années que je vois l’UMP venir en soutien du PS". Sur ce sujet, Marine Le Pen joue sur du velours, dénonçant le système "UMPS" : "cela fait des années que je vois l’UMP venir en soutien du PS. A toutes les législatives, ils ont appelé à voter PS !  C’est l’UMPS dans toute sa splendeur. C’est une réalité au niveau national, mais aussi local".

"Depuis 50 ans, la famille Le Pen vit de l’argent public". Xavier Bertrand, lui, demande à la patronne du FN "d’arrêter de nous bassiner avec votre ‘UMPS’. J’ai de la mémoire. Aux législatives de 2012, vous m’avez mis sur votre liste noire et vous avez appelé à voter socialiste au deuxième. J’ai été élu. Alors arrêtez de nous bassiner avec votre système ! Vous êtes le pire de système, son incarnation. Depuis 50 ans, la famille Le Pen vit de l’argent public et spécule sur la misère des gens".

Et l’ancien ministre du Travail d’ajouter : "avec Philippot, vous avez fait les poches de votre père pour lui prendre le magot ! Et vous voulez nous donner des leçons ?"