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Avec sa démission, "Gérard Collomb a simplement voulu demander au président s'il était confirmé dans ses fonctions", selon Agnès Buzyn

Anaïs Huet - Mis à jour le . 1 min

Au lendemain de la démission de Gérard Collomb refusée par Emmanuel Macron, Agnès Buzyn a tenté de justifier la démarche du ministre de l'Intérieur au micro d'Audrey Crespo-Mara.

Lundi, Gérard Collomb a présenté sa démission à Emmanuel Macron , qui l'a refusée dans la foulée. Le ministre de l'Intérieur avait fait savoir qu'il serait candidat à la mairie de Lyon en 2020, et qu'il quitterait donc ses fonctions.

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Une confiance renouvelée. Mais pour sa collègue à la Santé, Agnès Buzyn, la présentation de sa démission ne signifie en rien que Gérard Collomb est démobilisé. "Il a simplement voulu demander au président s'il était toujours confirmé dans ses fonctions, en raison des polémiques la semaine dernière sur son départ à la mairie de Lyon", a-t-elle justifié au micro d'Audrey Crespo-Mara, mardi sur Europe 1. Et selon elle, en refusant la démission de son ministre, Emmanuel Macron "a voulu lui montrer sa confiance".

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Gérard Collomb "pleinement à sa tâche". La ministre de la Santé a fustigé ceux qui s'en sont pris à son collègue "dans la presse". Sur Europe 1 le 20 septembre dernier, Eric Ciotti avait critiqué Gérard Collomb , le taxant notamment d'"intermittent de la sécurité". "Ce sont des remises en cause de sa mobilisation par des personnes qui souhaitent justement sa démobilisation", a rétorqué Agnès Buzyn. "Quand j'entends Gérard Collomb au conseil des ministres, il est pleinement à sa tâche, comme tous les ministres du gouvernement", a-t-elle assuré.

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"Extrêmement engagé auprès de ses équipes". Mais les critiques à l'encontre du ministre de l'Intérieur n'émanent pas uniquement de ses opposants politiques. Ses propres services eux-mêmes font de plus en plus entendre leur agacement dans la presse. Là encore, pour Agnès Buzyn, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. "Tous les ministres peuvent être la cible de certaines franges de leur administration, c'est tout à fait normal. Ce n'est jamais totalement consensuel. Et c'est l'occasion pour certains de faire entendre une voix différente", a-t-elle avancé. "Moi, je vois un ministre extrêmement engagé auprès de ses équipes."