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J.R.
Le président de Debout la France demande un net renforcement de la loi actuelle, et notamment le retour à l’état d’urgence, arrêté en novembre dernier.
INTERVIEW

La droite et l’extrême droite mettent la pression sur le gouvernement après les attaques djihadistes de l’Aube. Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, veut ainsi "rétablir l’état d’urgence", arrêté en novembre dernier et remplacé par une loi.

"J’ai plusieurs points de désaccords fondamentaux avec le gouvernement. Un, il faut rétablir l’Etat d’urgence. J’étais un des rares à ne pas voter la loi, car j’avais dit qu’elle baissait la garde", a déclaré le candidat à la dernière présidentielle, lundi soir Europe 1.

"La suppression de l’état d’urgence a affaibli les moyens de l’État." "La suppression de l’état d’urgence a affaibli considérablement les moyens de l’État. Comment quelqu’un qui est fiché S, qui a des armes, peut à ce point passer sous les radars ? L’Etat de droit, en situation de guerre, doit être adapté justement pour sauver l’Etat de droit", a poursuivi Nicolas Dupont-Aignan.

"Deuxième point (réclamé par Dupont-Aignan) : bloquer tout retour de djihadiste de Syrie. Troisième point : mettre en place une panoplie de surveillance approfondie pour les fichés S et expulser les fichés S étrangers, ça fera toujours ça de moins. Enfin, il faut fermer les mosquées salafistes et renvoyer les imams qui prêchent la haine", a conclu le président de Debout la France.