C’est une décision pour le moins impopulaire mais Emmanuel Macron en est convaincu : l'abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes secondaires est "efficace, ça permet de faire baisser la mortalité". "On va faire une expérimentation à taille réelle. Au 1er juillet, pour deux ans, on va limiter ces routes à 80 km/h", a réaffirmé le président jeudi au 13h de TF1, en précisant que les 2x2 voies avec un terre-plein central ne sont pas concernées.
Reversement des amendes aux hôpitaux. Conscient des "énervements" des automobilistes et des motards que cette mesure suscite, Emmanuel Macron a pris deux engagements. "Durant ces deux ans (d’expérimentation, ndlr), l’argent perçu par les contraventions sur ces routes-là, on va le mettre pour les hôpitaux qui soignent les blessés de la route", a promis le président.
L'expérimentation stoppée en cas d’inefficacité. Ensuite, Emmanuel Macron s’est engagé à arrêter l'expérimentation au bout des deux ans si elle ne conduit pas à la baisse de la mortalité sur ces routes : "On rendra transparents les résultats, et si ça n’a pas inefficacité, on arrêtera partout. On laissera les Départements reprendre la main", a-t-il expliqué. Mais le président persiste et signe sur l’efficacité de cette réforme : "Si cette mesure permet de réduite les morts, on peut dire que c’est une mesure technocratique, tout ce que l’on veut, mais elle aura montré son utilité."
#Vitesse : "Au 1er juillet, pour 2 ans, on va limiter sur ces routes à 80km/h.... On peut dire que c'est une mesure technocratique... mais vous irez expliquer aux familles des victimes qu'elle n'était pas utile." @EmmanuelMacron dans #LE13H de @pernautjp#EMacronTF1pic.twitter.com/yYcqwq7VG6
— TF1LeJT (@TF1LeJT) 12 avril 2018