"Burn-out", fin de vie : les propositions de loi des Insoumis ne passent pas

François Ruffin et les députés insoumis fixaient l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, jeudi.
François Ruffin et les députés insoumis fixaient l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, jeudi. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP , modifié à
"Burn-out", fin de vie : jeudi, les députés de La France insoumise avaient le droit de fixer l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Sans résultats.

Sans surprise, la "niche parlementaire" des Insoumis n'a pas donné de résultat dans l'hémicycle. Lors de chaque session parlementaire, les groupes d'opposition disposent d'une journée pendant laquelle ils fixent l'ordre du jour avec leur proposition de loi. Jeudi, la France insoumise a avancé ses textes... sans parvenir à rallier la majorité macroniste.

La proposition de loi sur le burn-out rejetée. L'Assemblée a d'abord rejeté la proposition de loi pour la reconnaissance comme maladies professionnelles de pathologies psychiques liées au burn-out, via une motion préalable adoptée par 86 voix contre 34 et coupant court au débat sur les articles et amendements. La proposition de loi portée par François Ruffin visait à inscrire plusieurs pathologies psychiques "relevant de l'épuisement professionnel", la dépression, l'anxiété généralisée, le stress post-traumatique, au tableau des maladies professionnelles à compter de 2019.

Débats interrompus sur le texte portant sur la fin de vie. Ensuite, les députés ont débattu en soirée d'une proposition de loi sur le sujet sensible de l'euthanasie et du suicide assisté, mais sans achever son examen. Mais les débats ont été interrompus à 1 heure du matin avant le vote de cette motion, le vice-président Sylvain Waserman (MoDem) indiquant qu'il appartiendrait "à la conférence des présidents de fixer les conditions de la poursuite des discussions de cette proposition de loi". Le texte a peu de chances de revenir dans l'hémicycle sous peu.

Coutumiers des coups d'éclat, ceux qui se veulent "proposants" et non simples "opposants" ont vanté leur "travail en amont" avec nombre d'auditions et le caractère "raisonnable" des propositions. Sur les récépissés lors des contrôles d'identité, ils avaient ainsi prévu une expérimentation, plutôt qu'une application immédiate.