Vraisemblable cas de cannibalisme à Rouen

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Administrator User , modifié à
Les autoaccusations de cannibalisme du détenu meurtrier d'un autre prisonnier à la maison d'arrêt de Rouen sont "très probables", selon le procureur de la République de Rouen qui avait d'abord rejeté cette idée. L'avocat du détenu reproche à la maison d'arrêt d'avoir refusé le placement en isolement de son client

L'avocat du détenu, qui revendique un acte de cannibalisme à la prison de Rouen, reproche à la maison d'arrêt d'avoir refusé le placement en isolement de son client. L'homme âgé de 35 ans, qui purgeait une peine de cinq ans de prison pour viol avec violence, souffrait de "schizophrénie" et était "potentiellement dangereux". Lors d'une enquête sur la mort d'un détenu à la maison d'arrêt de Rouen, le meurtrier présumé, âgé de 35 ans, avait affirmé avoir mangé le coeur de son compagnon de cellule. Le procureur, Joseph Schmit, avait d'abord démenti l'hypothèse du cannibalisme. Mais les résultats de l'autopsie ont confirmé depuis que "deux morceaux de muscle avaient été retirés dans un espace intercostal et qu'il manquait la moitié supérieure du lobe gauche du poumon de la victime". "L'absence d'éléments anatomiques qui n'ont pas été retrouvés sur la scène du crime rend très probables les autoaccusations de cannibalisme de l'auteur présumé du crime", indique le procureur. La victime, âgée de 31 ans, avait été retrouvée mercredi par les gardiens avec une plaie au thorax dans la cellule qu'elle partageait avec deux autres détenus. L'homme ayant revendiqué le meurtre et les actes de cannibalisme, qui purgeait une peine de cinq ans de prison pour vol avec violence, ainsi que son compagnon de cellule ont été déférés devant un juge d'instruction. Ils seront mis en examen tous deux pour homicide volontaire avec préméditation, le second détenu ayant reconnu qu'il ne dormait pas au moment des faits. En outre, le parquet a demandé la mise en examen des deux hommes pour atteinte à l'intégrité du cadavre.