Vincent Peillon : "La droite a abîmé l'école"

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Vincent Peillon était l'invité de l'émission "PolitiqueS" de Serge Moati sur LCP.

Opération "re-fon-da-tion". C'est la mission du ministre de l’Éducation nationale Vincent Peillon, dont le projet de loi du même nom repasse à l'Assemblée nationale dans quelques jours. Invité de l'émission "PolitiqueS" de Serge Moati sur LCP, en partenariat avec Europe 1 et Dailymotion, il a défendu sa vision de l'école. Avec une volonté : "Je veux que les Français parlent de leur école. On l'a abandonné. Le déclinisme français vient de là".

Quand Vincent Peillon attribue à la gauche une...par LCP

Ce déclinisme, Vincent Peillon l'impute à la droite, s'appuyant sur le récent rapport de la Cour des comptes qui pointe un problème de "gestion" des "moyens" : "Ce rapport dit exactement ce que nous pensons", assure-t-il, y voyant un camouflet contre la droite. "Ce ne sont pas les politiques de l'année" qui sont évaluées dans ce rapport, explique-t-il, mais celles de la droite qui n'a "rien à dire sur l'école". "La droite n'a pas été pas au rendez-vous de l'école, elle l'a abîmé pendant dix ans", accuse-t-il.

Alors que le premier mariage homosexuel vient d'être célébré en France, Vincent Peillon regrette que ce débat ait engendré "beaucoup de brutalité et d'oppositions inutiles". Et pointe là encore la responsabilité de la droite, le président de l'UMP Jean-François Copé en tête, qui "divise sa propre formation" : "Il faut pour l'UMP des choses négatives [...] il ne faut pas mettre un mouvement politique à la remorque d'un mouvement social".

Et le délai accordé à la France par la commission européenne dans la réduction de ses déficits ? "C'est un succès" selon Vincent Peillon. Pour le ministre de l’Éducation nationale, "François Hollande est un bon élève, sinon nous n'aurions pas eu deux ans de sursis [mais] nous allons décider nous même des moyens pour y parvenir", termine-t-il.