Une alliance MPF – UMP pour les régionales

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Comme en 2004, Philippe de Villiers s’est dit prêt, mardi, à préparer les élections régionales de 2010 avec l’UMP.

L’échec du Mouvement pour la France (MPF) au dernier scrutin européen incite son président, Philippe de Villiers, à se tourner vers l’UMP. Dans un entretien publié mardi par Ouest France, le président du conseil général de Vendée annonce qu'il "accepte" la "proposition de Nicolas Sarkozy d'intégrer le comité de la majorité présidentielle" à la rentrée.

Patrick Louis, numéro deux du MPF, a justifié jeudi sur Europe 1, le choix de Philippe de Villiers :

Le "comité De la majorité présidentielle", installé dans la foulée des européennes par l'UMP et ses partenaires – Parti radical, Progressistes, Nouveau Centre, Gauche moderne – doit servir à préparer les prochaines échéances électorales, à commencer par les élections régionales de 2010.

Le MPF en sera "la composante souverainiste" et "il sera plus efficace" de faire valoir sa position "à l'intérieur de la majorité plutôt qu'à l'extérieur", explique Philippe de Villiers, qui avait préféré faire alliance avec Frédéric Nihous (Chasse, pêche, nature, traditions, CPNT), sous la bannière Libertas lors des élections européennes (4,8% des voix).

Le comité de la majorité présidentielle a vocation à "s'ouvrir au dialogue avec d'autres", a déclaré mardi Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, sans confirmer l'annonce de Philippe de Villiers. L'entrée du MPF dans cette structure "sera officialisée quand M. de Villiers participera formellement à ses travaux", en principe lors de sa prochaine réunion en septembre, a précisé un responsable de la majorité.

L’"entrée" du MPF dans la majorité présidentielle a vocation à être "durable", précise Philippe de Villiers. Pour les régionales de 2010, le Vendéen, qui avait fait liste commune en Pays de la Loire avec François Fillon aux régionales de 2004, se dit prêt à recommencer avec Roselyne Bachelot, investie en mars comme chef de file de l'UMP. "L'objectif est de battre la gauche et le seul moyen c'est l'union de la majorité présidentielle", conclut le président du MPF.