C'est à 20h15, heure locale, que les passagers ont senti un bruit violent, déchirant le train vendredi soir. Le premier wagon a alors quitté les rails. Le deuxième s'est détaché et a dévalé un ravin. Le reste du train, selon certains témoins, s'est ensuite couché sur un talus. Ce train pendulaire, l'un des plus rapides d'Angleterre, atteint généralement les 200 km/h. Il reliait Londres à Glasgow. C'est près de la ville de Kendal au nord du pays que l'accident a eut lieu. Face à l'ampleur des dégâts, les autorités britanniques ont mobilisé rapidement les secours. Plusieurs équipes cynophiles ont recherché les victimes, des hélicoptères de la Royal Air Force ont survolé et éclairé la zone toute la nuit, afin de faciliter la tâche des secours au sol. Sur les 180 passagers présents dans le train, une femme de 80 ans a succombé dans l'accident, et plus de vingt personnes ont été hospitalisées, cinq dans un état sérieux. De nombreux passagers restent choqués par la violence du choc. Pour le moment, les autorités britanniques n'avancent aucune cause précise ayant provoqué cet accident mais ils s'intéressent de près à l'aiguillage qui a subi des travaux la semaine dernière. Ce déraillement a provoqué d'importantes perturbations sur la circulation ferroviaire en Grande-Bretagne. Le train pendulaire, qui appartient à la compagnie Virgin, sera progressivement dégagé dans les prochains jours. Les liaisons Londres-Birmingham-Manchester-Glasgow seront probablement suspendues jusqu'à mercredi. Le PDG de Virgin, Richard Branson, met en cause l'entretien des voies, qui serait, selon lui, la cause de l'accicent.