Twitter : le mea culpa de Trierweiler

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avec agences , modifié à
La Première dame de France assure : "je tournerai sept fois mon pouce avant de tweeter".

Tentative de désamorçage de polémique. Après la mise au point de François Hollande, samedi, lors de son intervention télévisée, c'est au tour de Valérie Trierweiler de revenir sur l'affaire du tweet. Un mois après la publication de son message de soutien à Olivier Falorni, candidat dissident du PS opposé à Ségolène Royal, la Première dame de France est sortie de son silence.

Treirweiler s'engage à la prudence

A l'occasion des fêtes maritimes de Brest, où elle s'est rendue samedi soir avec le chef de l'État, Valérie Trierweiler a affirmé qu'elle ferait preuve de plus de prudence désormais avant de tweeter. "Je tournerai sept fois mon pouce maintenant avant de tweeter", a-t-elle déclaré à BFM TV.

Une ligne de conduite qu'elle a déjà mise en application. Depuis le 12 juin et ses 140 signes de soutien à Olivier Falorni, la Première dame de France n'a pas tweeté un seul message sur le réseau social. Il faut dire qu'en soutenant l'adversaire de Ségolène Royal, à qui François Hollande avait apporté son appui personnel, Valérie Trierweiler avait suscité de violents remous au PS et des sarcasmes à droite.

Ce tweet "a détruit l'image normale" que le président "avait construite", aurait déclaré Thomas Hollande, le fils aîné du chef de l'Etat et de Ségolène Royal, interrogé par Le Point. Ce dernier a ensuite estimé que ses propos ont été "déformés" par l'hebdomadaire.

Hollande crève l'abcès

Dans son intervention télévisée du 14 juillet, François Hollande a tenu à clore à cette polémique. Le président a en effet déclaré qu'une affaire comme celle du tweet ne se reproduirait pas. Il a d'ailleurs demandé à ses proches de respecter un principe de séparation entre la sphère publique et la sphère privée.

"Je suis pour une claire distinction entre vie publique et privée, et donc je considère que les affaires privées se règlent en privé, et je l'ai dit à mes proches pour qu'ils acceptent scrupuleusement le respect de ce principe", a-t-il dit lors d'une interview télévisée.

Les explications de François Hollande sur le tweet de sa compagne :

"Les Français sont, j'allais dire, comme moi, ils veulent que les choses soient claires, que l'Etat soit dirigé par celui qu'ils ont choisi et qu'il n'y ait aucune interférence", a ajouté le chef de l'Etat. Prié de dire si une telle affaire pouvait se reproduire, il a répondu: "Non".