Taxe carbone : Cohn-Bendit épingle à son tour Royal

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Daniel Cohn-Bendit a jugé "ridicule" la demande de retrait de cette taxe formulée par l’ex-candidate socialiste.

Après Cécile Duflot samedi, l'eurodéputé Verts Daniel Cohn-Bendit a dénoncé à son tour dimanche les attaques de Ségolène Royal contre le projet de taxe carbone. L'ancienne candidate socialiste à la présidentielle avait demandé le retrait de la future taxe carbone dont l'entrée en vigueur est prévue en 2010, un impôt selon elle "absurde, injuste et historiquement décalé dans le temps".

"C'est complètement ridicule", a déclaré le chef de file d'Europe Ecologie aux européennes dimanche sur Europe 1. "C'est elle [Ségolène Royal] qui pendant toute la campagne électorale nous a dit : l'ordre juste, avec les punitions nécessaires et qui aujourd'hui, se fait le chantre d'un néo-libéralisme du comportement ! C'est aberrant. Il faut une réglementation", a-t-il poursuivi.

"La fiscalité écologique est une nécessité, une urgence", a insisté Daniel Cohn-Bendit au micro de Dominique Souchier sur Europe 1 :

Comme Ségolène Royal, la première secrétaire du PS Martine Aubry s'est prononcée dimanche contre la "taxe carbone de l'UMP". Tout en défendant cependant l’idée d’une fiscalité écologique. Même argumentaire pour Manuel Valls qui a estimé que la taxe carbone était un "élément essentiel pour préparer l'avenir", mais pas telle qu'elle est envisagée par l'UMP ou le gouvernement.

Cette question de la taxe carbone semble en tout cas être un premier casus belli entre les deux futurs alliés politiques que pourraient être le Parti socialiste et les Verts. Pour Daniel Cohn-Bendit, il y a là un obstacle à une participation des écologistes à des primaires ouvertes à toute la gauche.