Sopo : "SOS Racisme n’a jamais rémunéré Julien Dray"

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Dominique Sopo, le président de SOS Racisme a passé 42h en garde à vue. Invité d’Europe 1, il a nié vendredi toute implication dans l’affaire Dray.

"Julien Dray n’a jamais été rémunéré par SOS Racisme. Nous n’avons pas suffisamment d’argent pour faire cela", a affirmé Dominique Sopo vendredi matin sur Europe 1. Le président de SOS Racisme est revenu au micro de Jean-Pierre Elkabbach, sur l’affaire qui touche actuellement son association.

Dominique Sopo vient de passer 42h en garde à vue, interrogé dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte à la suite du rapport Tracfin, la cellule anti blanchiment de Bercy, qui a révélé des mouvements suspects sur des comptes de Julien Dray. "L’argent sert uniquement aux actions de l’association", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l’utilisation des fonds touchés en liquide par l’association, Dominique Sopo a expliqué que "cet argent a servi pour encadrer des mouvements de jeunesse. En 2006 par exemple, Nicolas Sarkozy nous a demandé d’organiser un service d’ordre lors des manifestations anti-CPE."

SOS Racisme a aussi subi deux perquisitions dans ses locaux. "Ils ont saisi des documents comptables et le serveur de la société, ce qui est très grave", souligne le président de SOS Racisme. "On cherche à nous déstabiliser. Nous subissons une calomnie", a-t-il affirmé.

Enfin, interrogé sur l’avenir de l'association, Dominique Sopo assure qu’elle ne "disparaitra pas et que Julien Dray reste le pote de SOS Racisme."