Une question simple : pour ou contre l'avortement? Deux réponses possibles : Sim (oui) ou Nao (non). Les électeurs portugais sont appelés à voter pour régler la situation de l'avortement. Le débat a fait rage entre le gouvernement socialiste de José Socrates en faveur de cette dépénalisation et l'Eglise, farouchement opposée à ce texte. Aujourd'hui, certains avortements sont autorisés au Portugal mais strictement encadrés. La mère doit prouver un viol, une malformation du f¿tus ou un risque pour sa santé pour avorter en toute légalité. Face à ces contraintes, on estime qu'il y aurait environ 23.000 actes clandestins chaque année. L'issue de ce référendum est encore incertaine. On connaîtra ce soir vers 20h les premières tendances des résultats. Mais à l'approche du scrutin, encore 40% des Portugais se disaient indécis quant à leurs votes.