Séguéla traite Pulvar de "salope"

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Le publicitaire n'apprécie par la journaliste et il l'a fait savoir sur Radio Néo.

Jacques Séguéla n’a pas hésité à insulter Audrey Pulvar jeudi lors de son passage à Radio Néo et rockone.fr. Le publicitaire a traité la journaliste de "salope" quand son nom a été évoqué. "Je comprends la méchanceté, je l’aimais bien chez Zemmour et Naulleau, car il y avait du talent et de l’intelligence. (...) Audrey Pulvar, elle est bête et méchante", a argumenté le soutien déclaré à Nicolas Sarkozy dans le cadre du Gros Squat.

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La rancune que nourrit Jacques Séguéla à l’encontre d’Audrey Pulvar date du passage en octobre 2011 du publicitaire dans l’émission "On n’est pas couché", dans laquelle la journaliste est chroniqueuse. L’échange avait été pour le moins musclé.

"Je ne te félicite pas, Audrey"

En février, Jacques Séguéla avait déjà interpellé Audrey Pulvar lors de l'émission "Avis à la population" sur France Ô. "Pourquoi tu mets la méchanceté à ton service, et pas le talent ? Est-ce que tu n’as pas de talent, est-ce que tu n’as que de la méchanceté ?", avait interrogé le publicitaire. "Comment tu as pu m’agresser à ce point, sans même avoir lu mon livre, sans même être sûre de ce que tu disais, avec des théories décadentes, avec des positons du 20e siècle alors qu’on est au 21e. Comment tu peux incarner le journalisme d’aujourd’hui, le journalisme féminin, celui qui justement doit inventer demain, en étant aussi ancrée dans la méchanceté, dans la contre-vérité, dans l’intox. Je ne te félicite pas, Audrey", avait-il conclu.

Ce n'est pas la première fois qu'Audrey Pulvar est sous le feu des critiques. Il y a une dizaine de jours, le député UMP Damien Meslot, avait demandé à France Télévisions de "mettre en congés durant la période électorale" la journaliste, compagne du socialiste Arnaud Montebourg. Dans un communiqué, le député du Territoire-de-Belfort affirmait qu'Audrey Pulvar, "à plusieurs reprises", avait "utilisé le temps de parole des émissions de télévision dans lesquelles elle doit exercer son métier de journaliste pour critiquer ouvertement le bilan de Nicolas Sarkozy".