Second tour des départementales : 1.614 duels et 278 triangulaires

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avec AFP , modifié à
Lors du scrutin de dimanche prochain, les électeurs auront le choix entre 1.614 duels et 278 triangulaires. 

Il y a donc eu des désistements. Le second tour des élections départementales donnera lieu à 1.614 duels et 278 triangulaires, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Intérieur. Au vu des résultats du premier tour dimanche dernier, il pouvait y avoir 314 triangulaires, ce qui signifie qu'il y a eu 36 retraits de candidatures en binôme. Une proportion très faible.

L'Aisne et le Vaucluse concernés par les retraits. Pour pouvoir se présenter au second tour, les binômes candidats devaient avoir obtenu au premier tour de scrutin dimanche dernier, au moins 12,5% des voix des électeurs inscrits dans le canton ou figurer parmi les deux binômes arrivés en tête. Le Front national sera présent dans 1.107 cantons, a-t-on précisé place Beauvau. Selon les informations recueillies par les bureaux régionaux auprès des partis, candidats ou préfectures, les retraits de candidatures concernent au premier chef l'Aisne (sept retraits de binômes de gauche mais aussi de droite) et le Vaucluse, où la gauche s'est retirée dans deux cantons et l'UMP dans un autre.

Les consignes souples de Valls.  Les partis de gauche avaient majoritairement appelé leurs candidats à se retirer en cas de triangulaire où le FN est en mesure de l'emporter. Manuel Valls, pour sa part, appelle les socialistes à se retirer "là où la gauche ne peut pas concourir". Une consigne qui donne aux candidats certaines libertés : comme le souligne Le Monde, dans la Drôme, à Arras (Pas-de-Calais) ou encore dans l'Aisne, certains candidats socialistes ont décidé de se maintenir, au risque de voir le FN l'emporter.  

A l'UMP, toujours le "ni, ni" mais... A l’UMP, Nicolas Sarkozy a confirmé sa stratégie du "ni-ni", ni Parti socialiste, ni Front national. Le président de l'UMP avait donc appelé tous les candidats à se maintenir lors des triangulaires. À l'UDI, les candidats ont eu pour consigne de se maintenir, mais de voter PS en cas de duel FN-PS. Mais certains candidats de droite ont décidé de ne pas respecter le "ni, ni", pour faire clairement barrage au FN. Ainsi, le binôme UMP du canton de Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, se retire pour permettre au PS de battre le parti de Marine Le Pen.

Le FN se retire dans le Vaucluse. Le FN également s'est retiré d'une triangulaire : à Bollène, dans le Vaucluse. Comme le souligne le quotidien du soir, le parti frontiste veut "faire barrage à la gauche" pour faire gagner La Ligue du Sud. Ce qui donnerait au FN une chance, au niveau du département entier, d'avoir la majorité en s'alliant avec le parti identitaire.  

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