Sarkozy promet l'ouverture et refuse les "marchandages"

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Administrator User , modifié à
Nicolas Sarkozy promet "l'ouverture d'esprit" mais pas "l'ouverture politicienne" et rejette tout "marchandage", au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle. Le candidat de l'UMP, arrivé en tête, a tenu lundi soir son premier meeting de l'entre-deux tours devant plus de 5.000 personnes à Dijon.

Pendant la campagne du second tour, "je ne me livrerai à aucune ouverture politicienne qui chercherait à rassembler à travers les débauchages ou pire, des marchandages", a déclaré lundi soir le candidat de l'UMP devant plus de 5.000 personnes à Dijon, où il tenait son premier meeting de l'entre-deux tours. "Que l'on ne compte pas sur moi pour renier mon projet dans le but d'obtenir un consensus entre les partis (...) Je ne scellerai donc pas d'alliance au détriment de nos convictions", a poursuivi Nicolas Sarkozy. "L'ouverture dont je veux être le candidat, c'est l'ouverture d'esprit, et ça change tout !" "Je ne marchanderai pas, je ne négocierai pas mais je ferai preuve d'ouverture d'esprit et d'esprit de tolérance", a ajouté le favori des sondages, qui a réaffirmé qu'il voulait faire "le rassemblement du peuple français le plus large possible". L'ancien ministre de l'Intérieur, qui souhaite créer une "majorité présidentielle multipolaire" a cité comme symbole de cette "ouverture" la présence, au premier rang et à la tribune, du ministre UDF de l'Education nationale Gilles de Robien et de l'ex-secrétaire national du Parti socialiste à l'économie Eric Besson, qui a annoncé dimanche soir son ralliement au candidat de l'UMP. Il sera chargé de faire le lien avec les électeurs de gauche souhaitant le rejoindre. Nicolas Sarkozy est arrivé en tête du premier tour avec 31,18% des suffrages, devant la candidate socialiste Ségolène Royal (25,87%) et le candidat de l'UDF, François Bayrou (18,57%). Ses électeurs seront l'une des clés du second tour. Etienne Guffroy (avec Reuters)