Sarkozy : la candidature de Jean à l'Epad était "une erreur"

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Yade et Epad : Le président est revenu mercredi soir sur deux des polémiques qui ont agité la classe politique dernièrement.

Rama Yade sur le départ ? Le président Nicolas Sarkozy juge en tout cas que sa secrétaire d'Etat aux Sports a une "difficulté à s'insérer dans une équipe, quelle qu'elle soit", a déclaré Nicolas Sarkozy mercredi devant plusieurs journalistes de presse écrite. Elle a été retirée "du ministère des Affaires étrangères",où elle était secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, "parce qu'elle ne se supportait plus avec (Bernard) Kouchner", le chef de la diplomatie. "Maintenant, c'est la bagarre avec Roselyne Bachelot", son actuelle ministre de tutelle, "il y a un moment donné où il faut travailler en équipe ou alors, ce n'est pas possible. C'est une affaire sérieuse, le gouvernement de la France, ce n'est pas une affaire de caprice!"

Depuis qu'elle est au gouvernement, Rama Yade s'est plusieurs fois démarquée de l'exécutif, notamment lors de la visite du numéro un libyen Mouammar Kadhafi à Paris, en décembre 2007, et dernièrement, en désapprouvant un amendement mettant fin à des exonérations de charges sociales pour les clubs sportifs professionnels dans le cadre du droit à l'image des sportifs (DIC).

Alors que la polémique sur la candidature de son fils Jean au poste de président de l'Epad est close depuis plusieurs semaines, Nicolas Sarkozy est revenu sur le sujet mercredi soir. Le président a reconnu avoir commis "une erreur" en laissant son fils cadet se présenter à la présidence de l'établissement public. Selon Le Parisien, "le chef de l'Etat estimait qu'à partir du moment où le président de l'Epad n'avait ni salaire, ni bureau, ni voiture avec chauffeur, l'affaire ne poserait aucun problème."

Deux déclarations qui interviennent alors que les couacs et les cafouillages se multiplient à droite et au sein du gouvernement.