Sarkozy : "M-E. Leclerc, démagogue" sur l'essence (E1)

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Mardi, l'essence sans plomb 95 a franchi le seuil symbolique des deux euros le litre dans une station à Paris, selon les données publiées mardi par le site spécialisé Carbeo. Michel-Édouard Leclerc, du groupe du même nom, interpelle donc, mercredi sur Europe 1, les candidats à la présidentielle leur demandant "au-delà d'un certain seuil, d'arrêter de collecter l'impôt" sur l'essence.

"J'aime bien Michel-Édouard Leclerc. Mais là, le degré de populisme et de démagogie est dépassé", lui a répondu Nicolas Sarkozy, invité de la matinale d'Europe 1. "Si les prix de l'essence augmentent, c'est que les producteurs augmentent les prix. Cela n'a rien à voir avec la France", a ajouté le président-candidat. 

Nicolas Sarkozy 14.03.2012 930x620

  "Je dis aux Français (...) faites jouer la concurrence, parce que s'il y a un petit malin dans une station service qui met le litre d'essence à deux euros (...) franchement on n'est pas obligé (...) de payer plus cher pour avoir moins bien", a déclaré le président-candidat, avant d'ajouter : "Il y a des gens qui profitent de l'augmentation du pétrole, n'y allez pas, allez acheter votre essence là où c'est moins cher."