Royal mobilise à gauche et stigmatise Sarkozy

  • Copié
Administrator User , modifié à
Fini les débats participatifs. Ségolène Royal a tenu son premier vrai meeting de campagne mardi soir à Paris devant plus de 5.000 personnes. Un meeting qui a offert l'image d'un Parti socialiste rassemblé. Dans son discours, la candidate de la gauche a multiplié les attaques contre la droite et contre Nicolas Sarkozy. Dimanche, Ségolène Royal présentera les grandes lignes de son programme présidentiel.

"Je suis toujours là et bien là". Premier meeting de campagne mardi soir de Ségolène Royal, le premier depuis son investiture fin novembre et premier temps fort d'une semaine cruciale qui doit s'achever dimanche par la présentation des grandes lignes de son programme présidentiel. Devant plus de 5.000 personnes réunies à la halle Carpentier dans le XIIIe arrondissement de Paris, la candidate socialiste s'est présentée comme la future présidente "de la juste autorité" et de la "République de la parole tenue". Pour commencer un exercice d'unité. Ségolène Royal s'est affichée aux côtés du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Dominique Strauss-Kahn était au premier rang. Sans oublier Jean-Pierre Chevènement ou encore Christiane Taubira. Un exercice de riposte pour continuer. Face aux attaques de la droite, la candidate du PS a affirmé qu'elle tiendrait bon dans la bataille présidentielle, promettent "d'élever la France" et de poursuivre le combat de la gauche pour une "liberté réelle, une égalité réelle, une fraternité réelle". Dans un discours de plus de 50 minutes, elle a attaqué, mais sans jamais le citer nommément, Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal l'a qualifié tour à tour de candidat de la "nouvelle oligarchie", d'un "petit groupe" soucieux de protéger" ses intérêts et ses réseaux", d'une droite qui "retrouve cette vieille manie de croire que le pouvoir lui a été donné en héritage plutôt que par suffrage". La candidate de gauche a accusé son adversaire de l'UMP de brouiller à dessein les repères historiques entre la droite et la gauche et de s'inspirer de l'extrême-droite pour "préparer le second tour" de la présidentielle.