Rentrée : Chatel refuse les bons d’achat

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La ministre de l’Education s’est dit "réservé" sur la proposition du député UMP Edouard Courtial.

La proposition du député UMP Edouard Courtial de verser l’allocation de rentrée scolaire sous forme de bons d’achat, afin d’en contrôler l’utilisation, a désormais peu de chance de se concrétiser. Mardi, Luc Chatel a clairement dit son hostilité à ce projet. "La question est de savoir si sa proposition permet de simplifier la système actuel et de le rendre efficace. Je crains que non", a lancé le ministre de l’Education nationale sur Europe 1.

Ecoutez Luc Chatel :

"L’allocation rentrée scolaire sert à des dépenses extrêmement variées. Par exemple pour inscrire votre enfant à une activité sportive ou culturelle, ce qui participe à son éducation. Mais ce n’est pas possible avec des bons d’achat", a précisé le porte-parole du gouvernement. "Par ailleurs, les services de Nadine Morano ont montré que le coût de ce dispositif serait supérieur. Je suis donc réservé par rapport à cette proposition."

Lundi, la secrétaire d’Etat à la Famille, mais aussi deux associations de parents d’élèves, la FCPE et l’Apel, s’étaient également prononcées contre l’instauration de ces bons d’achat. Qui ne verront donc probablement jamais le jour.

Non aux sanctions d’Estrosi

Luc Chatel s’est par ailleurs engagé à ce que le coût de la rentrée scolaire soit "au prix de l’année dernière, ou moins cher". Le ministre de l’Education compte sur son label "les Essentiels de la rentrée" "Nous avons pris l’engagement pour la quatrième année consécutive, que tous les produits labellisés soient moins chers ou au même prix que l’année dernière, avec une qualité au moins égale par rapport à l’année dernière", a souligné le ministre de l’Education.

Celui qui est aussi maire de Chaumont est aussi revenu sur la proposition de Christian Estrosi de sanctionner financièrement les maires trop laxistes en matière de sécurité. "Au niveau local, le maire a des pouvoirs de police. Il est normal qu’il y ait une coopération avec l’Etat. L’idée d’un pacte entre les communes et l’Etat est nécessaire", a abondé le ministre, avant d’émettre une réserve. "Mais cela doit se faire plus sous la forme d’un contrat que de sanctions."