Elle pensait que son "pacte présidentiel" lui permettrait de remonter dans les sondages... Et pourtant, une semaine après la présentation de son projet de campagne, Ségolène Royal fait face à une nouvelle chute dans les sondages : elle est de plus en plus distancée par son principal rival. Selon la dernière étude sur les intentions de vote CSA pour Le Parisien et i-Télé, au second tour, Nicolas Sarkozy - candidat UMP - l'emporterait avec 55% des voix et Ségolène Royal, face à lui, ne remporterait donc que 45% des intentions de vote. Mais la candidate socialiste relativise. D'autant que selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, 79% des Français estiment que la présidentielle n'est pas jouée. En début de semaine, elle aura d'autres obstacles à franchir. Ségolène Royal sera face, demain, à cent Français sur TF1. Sélectionnés par la Sofres, ils interrogeront la candidate socialiste sous la houlette de Patrick Poivre d'Arvor. "C'est plutôt un genre d'émission qui convient bien à Ségolène Royal parce que c'est un échange direct avec les gens", a fait valoir jeudi son co-directeur de campagne Jean-Louis Bianco.L'agenda de la candidate socialiste à la présidentielle prévoit également deux discours : mardi, lors du premier "meeting national" de sa campagne à Rennes, puis samedi dans la banlieue de Rouen aux côtés de Laurent Fabius. Entre les deux, la présidente de Poitou-Charentes effectuera un déplacement au pas de course en Basse-Normandie.