Quand les politiques refont l'histoire

© Europe1/ Maxppp/ Reuters
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Retour sur les phrases "historiques" de la semaine.

A moins de 100 jours de la présidentielle, la classe politique fait un saut dans le passé...parfois à ses dépens. Retour sur les petites phrases de la semaine.
Back to the future. "Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd'hui". Le candidat centriste Hervé Morin, 50 ans, s'emballant dimanche dernier lors d'un déplacement à Nice.

Le spectre des années 30. "Nous pourrions sombrer de nouveau dans un épisode digne des années 30". La directrice générale du Fond monétaire international (FMI), Christine Lagarde, mettant en garde contre un scénario noir si l'Europe ne trouve pas la parade à la crise de la dette.

Après l'hiver 54, l'hiver 95. "Hier, tout avait disparu, il était redevenu l'homme froid (...) avec un sourire arrogant". L'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit, après l'intervention du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, jeudi, face au socialiste François Hollande, même s'il "l'aime bien".

Rétablir la vérité historique. "Cette histoire ne s’est pas arrêtée - comme le montrait le film qui a été montré au Bourget - en 2002. Non. Après 2002, il y a eu beaucoup de choses. Il y a eu 2007. Il y a eu pour la première fois une femme au second tour de l’élection présidentielle et cette femme était socialiste". Ségolène Royal, sur Europe 1, après le discours du candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, dans lequel elle n'a pas été citée.

Tirer les leçons de l'histoire. "Le conservateur, c'est lui. Regardez les vieilles recettes qu'il propose, notamment sur l'éducation ou ses propositions sur la laïcité, qui datent du début du siècle dernier". Jean-Pierre Raffarin, critiquant sur Europe 1 le programme du candidat socialiste.

L'histoire aux historiens. "Le génocide arménien est une réalité de l'Histoire. Simplement, j'ai fait partie de ceux qui, avec Bernard Accoyer, considéraient qu'ils n'étaient pas du rôle du parlement d'écrire l'Histoire". Gérard Larcher, sénateur UMP, réagissant sur Europe 1 à l'adoption définitive par le Sénat lundi d'une proposition de loi punissant la négation des génocides.

On ne badine pas avec l'histoire. "N'est pas Mitterrand qui veut". L'ex-ministre (UMP) des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie réagissant au premier grand meeting de François Hollande dimanche au Bourget.