Quand les politiques auscultent Hollande

© Reuters
  • Copié
, modifié à
De son discours au Bourget à sa prestation sur France 2, retour sur les phrases de la semaine.

Premier grand meeting au Bourget, présentation de son programme, duel télévisé sur France 2...le candidat socialiste François Hollande est entré de pied ferme dans la campagne présidentielle cette semaine. S'il a tenu la cadence, la classe politique fait son propre diagnostic du favori des sondages. Retour sur les phrases marquantes de la semaine.

Le diagnostic optimiste. "Il faut reconnaître à François Hollande qu'il est le moins fou de tous !". L'eurodéputé écologiste Daniel Cohn-Bendit, comparant les prétendants à l'Elysée.
 

La maladie d'amour. "Après un président très attentif au sort des puissants, des privilégiés, c'est bon d'avoir un prochain président qui aime les Français" . Pierre Moscovici, directeur de campagne de François Hollande après son meeting au Bourget.
 

Risque de cécité. "Un homme suffisant, un homme qui est dans un aveuglement complet sur la réalité des problèmes de la France". Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire au lendemain de la prestation de François Hollande sur France 2.
 

Perte de la notion du temps. "La perspective de Hollande, c'est la rétrospective politique". Olivier Besancenot, réagissant sur Europe 1 au programme du candidat socialiste.

Pathologie dangereuse. "Je suis en désaccord avec lui. Il y a des orientations dangereuses et imprudentes dans ce texte". Le président du MoDem François Bayrou, évoquant les 60 engagements avancés par François Hollande.
 

Début de mégalomanie. Claude Guéant a parlé, lui, de suffisance, à propos de François Hollande, sur France 2 vendredi matin. "Il est fréquemment apparu comme suffisant. On a l'impression qu'il est déjà installé dans le costume de président", a constaté le ministre de l'Intérieur.