Primaire : Montebourg a sorti le PS du "formol"

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avec la rédaction d'Europe 1 et agences , modifié à
Revivez avec Europe1.fr les réactions au lendemain du premier tour de la primaire PS.

François Hollande et Martine Aubry en tête, Arnaud Montebourg dans le rôle du troisième homme. Après les résultats du premier tour de la primaire socialiste, l'heure était lundi à l'analyse mais surtout aux appels du pied et à la séduction en vue du second tour dimanche prochain. Les candidats, encore dans la course ou pas, ont donc multiplié les apparitions médiatiques. Tout comme l'UMP, qui a surtout décoché ses flèches en direction du "gauchisme" d'Arnaud Montebourg.

Revivez la journée de lundi, minute par minute :

22h15 : Valls bat Royal en Essonne. Selon les résultats définitifs du premier tour de la primaire PS en Essonne, François Hollande est arrivé en tête avec 35,00% des suffrages devant Martine Aubry (31,00%), Arnaud Montebourg (17,00%), Manuel Valls (11,00%), Ségolène Royal (6,00%), Jean-Michel Baylet (0,00%). Manuel Valls est député-maire d'Evry.

22h : Martine Aubry est en tête du scrutin à Paris, selon les résultats définitifs. Martine Aubry est arrivée dimanche en tête du premier tour de la primaire socialiste à Paris avec 37,00% des suffrages devant François Hollande (32,00%), Arnaud Montebourg (16,00%), Manuel Valls (8,00%), Ségolène Royal (6,00%), Jean-Michel Baylet (1,00%).

21h30 : Montebourg se vante d'avoir "sorti le PS du formol", à la Une de Libération, à paraître mardi.

21h15 : Queyranne rallie le camp Hollande. Le président socialiste de la région Rhône-Alpes, soutien de Ségolène Royal au premier tour de la primaire, a pris parti en faveur de François Hollande, dans une interview aux Radios Chrétiennes Francophones.

20h50 : Copé se "ridiculise" sur la primaire PS, estime Marine Le Pen. Dans un communiqué, la présidente du Front national juge que le secrétaire général de l'UMP "se ridiculise en persistant dans son attitude de mauvais joueur face au succès des primaires socialistes". La leader du FN juge qu'il y a "à l'évidence des points de convergence" entre son projet économique et celui d'Arnaud Montebourg: "le dépassement du dogme du libre-échange, et la nécessité de mettre au pas les banques et les marchés financiers".

20h29 : Arnaud Montebourg ne tranche pas. Arnaud Montebourg n'a toujours pas décidé pour qui il voterait lors du deuxième tour de la primaire socialiste. "Je me déciderai au vu du débat de mercredi soir et des réponses que les deux candidats impétrants auront fait à celui qui était dans cette campagne le porte-parole de ceux qui se sentent piétinés par l'économie", a déclaré sur France 2 le troisième homme de la primaire, qui a recueilli 17 % des voix. Mais Arnaud Montebourg pourrait aussi décider de ne pas donner de consigne de vote. "Je ne sais pas s'ils sont capables de se dépasser eux-mêmes et d'aller vers les Français qu'ils n'ont pas convaincu", a déclaré le député de Saône-et-Loire. "Pour moi, ce sont les deux faces d'une même pièce. Ils sont les héritiers d'une même tradition politique".

20h23 : Primaire : Aubry "émue par les résultats". Martine Aubry, deuxième du premier tour de la primaire socialiste a eu une pensée pour Ségolène Royal, la grande perdante. "Je suis passée lundi lui faire un signe d'amitié", a-t-elle déclaré au 20 heures de TF1. Toutefois, la maire de Lille s'est défendue d'avoir essayé de la convaincre d'appeler à voter pour elle dimanche lors du second tour. "Nous avons discuté des résultats, c'est tout. Ni elle, ni moi n'aimons le marchandage".

20h15 : Royal a rencontré Montebourg puis Aubry. Celle qui donnera d'ici 48 heures sa position sur le second tour a rencontré lundi Arnaud Montebourg puis Martine Aubry venus la réconforter, à son bureau parisien.

20h : François Hollande "entend les préoccupations des électeurs" d'Arnaud Montebourg, a-t-il déclaré lundi au JT de France 3.

19h50 : François Hollande est l'invité du JT de France 3, dans quelques minutes.

19h20 : Hollande fait son marché mardi. Il sera en visite au marché Ornano, dans un quartier populaire du nord de Paris, dans le XVIIIe arrondissement, a annoncé lundi son entourage.

19h10 : "Une volonté de dégager Nicolas Sarkozy". Les 2,5 millions de Français qui ont participé à la primaire PS ont exprimé la volonté de "vraiment dégager Nicolas Sarkozy" et de peser à gauche, a estimé lundi l'ex-secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, se refusant à se prononcer sur les candidats de ce scrutin.

18h50 : Valls "satisfait" de son score. "Je me suis progressivement imposé dans cette campagne avec ma vérité et avec mes propositions sur la lutte contre la dette publique, pour la ré-industrialisation de notre pays : j'ai défendu mes idées", a-t-il déclaré sur Europe 1. "Je ne regrette rien, j'ai choisi un chemin difficile et je suis très fier de cette campagne", a-t-il ajouté.

18h30 : "Aucune automaticité" du report des voix entre les deux tours, dit Bertrand Monthubert, invité d'Europe 1 Soir. Ce proche d'Arnaud Montebourg n'a pas donné de consignes de vote, notamment parce que la réunion des soutiens du désormais troisième homme "est en cours".

Invité d'Europe 1 Soir, l'outsider Jean-Michel Baylet, qui a obtenu 1% des voix au premier tour de la primaire socialiste, a appelé à soutenir François Hollande. Pour lui et pour le Parti radical qui s'est réuni cet après-midi, François Hollande est celui qui a le plus la capacité à incarner le "rassemblement".

18h : Rebsamen conseille à l'UMP de s'occuper de ses "problèmes". Le sénateur PS François Rebsamen, proche de François Hollande, a conseillé lundi à l'UMP, qui critique la primaire socialiste, de s'occuper de ses "problèmes" et aux ministres de "s'occuper des problèmes de la France".

François Fillon a mis en garde les finalistes de la primaire, afin de savoir s'ils ont "le cran" de tenir la ligne sociale-démocrate ou s'ils sont prêts à "céder aux surenchères de l'aile gauche".

17h : "Tous avec Martine sur le net !". A l'initiative d'un jeune volontaire de la campagne, le responsable des questions culturelles dans l'équipe de Martine Aubry, Didier Fusiller, la candidate à la primaire socialiste propose un rassemblement. Le principe est de remplacer sa photo de profil Facebook ou son avatar Twitter par un portrait de Martine Aubry, et de le laisser jusqu'à dimanche soir, jour du second tour de la primaire socialiste.

16h20 : Lancar accuse la mairie du IIIe arrondissement de Paris de faire de la promo. Dans un communiqué publié lundi, Benjamin Lancar "condamne fermement l'usage d'outils républicains de la Mairie du 3e arrondissement pour faire la promotion des primaires partisanes du PS", citant la "newsletter envoyée le vendredi 7 octobre aux Parisiennes et Parisiens du 3e arrondissement". Une attaque jugée infondée par le maire PS Pierre Aidenbaum.

15h45 : La "lettre ouverte" de Montebourg. Le député de Saône-et-Loire doit publier cette lettre dans la presse pour demander aux deux candidats encore en lice leur position sur la mise sous "tutelle des banques et la démondialisation, pour tenter "que le débat tourne autour de ses propositions", ont indiqué à l'AFP des membres de son équipe. "Il ne va pas appeler ses électeurs à voter pour un candidat, car ses électeurs ne lui appartiennent pas", a-t-on précisé. En cas de réponse favorable de François Hollande ou Martine Aubry, le député de Saône-et-Loire pourrait se prononcer à titre personnel pour l'un des deux candidats, selon cette source.

15h30 : Le sénateur UMP Alain Fouché veut inscrire la primaire dans la Constitution. Il a écrit lundi à François Fillon pour le lui demander.

15h20 : Duflot en réfère à la VIe République de Montebourg. "La logique de la VIe République sera de remettre, et j'ai cru comprendre que cela allait devenir un sujet important dans la semaine qui vient (allusion à Arnaud Montebourg, ndlr), de remettre à sa place l'élection législative et présidentielle", a déclaré la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts lundi. Elle demande l'inversion du calendrier pour remettre les législatives avant l'élection présidentielle.

15h : "Ce qui compte, c'est la phase finale" de la primaire dimanche prochain, a dit Luc Chatel. "J'ai toujours été pour les primaires et je n'ai pas changé avec ce qui s'est passé hier", a ajouté le ministre de l'Education.

14h30 : La participation n'est "pas un blanc-seing" donné au PS, pour Eva Joly. "Cette participation est le signe que les Français ont envie du débat politique, mais elle n'est en aucune manière un blanc-seing donné au Parti socialiste. Elle nous invite au contraire à commencer le débat", a expliqué la candidate écologiste.

13h45 : "Une envie forte de se mobiliser" pour la victoire de la gauche, estime Pierre Laurent. "La participation marque une envie forte et croissante de se mobiliser pour créer les conditions d'une défaite de Nicolas Sarkozy et d'une victoire de la gauche" en 2012, "une volonté de s'en mêler, de ne pas rester spectateur" et d'"approfondir le débat d'idées à gauche", a estimé Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. A ses yeux, "les résultats, dans une période d'angoisse très forte, traduisent aussi une volonté de rassemblement bien à gauche", avec "le score élevé d'Arnaud Montebourg" mais aussi "le faible score de Manuel Valls".

13h25 : "cohérent" que les électeurs de Montebourg rallient Aubry, pour Hamon. "cohérent" que les électeurs de Montebourg rallient Aubry. Martine Aubry est à ses yeux "celle qui offre, sur le fond, les meilleures garanties de ne pas décevoir les électeurs de gauche qui aspirent à un changement profond".

12h45 : "La démocratie est l'otage des extrêmes", regrette Hervé Morin. Le président du Nouveau Centre a estimé lundi qu'"une fois de plus la démocratie française" était "l'otage des extrêmes" après les résultats des primaires qui ont placé Arnaud Montebourg en position d'arbitre du deuxième tour entre François Hollande et Martine Aubry. "Otage de l'extrême droite, il suffit d'entendre le discours d'une partie de l'UMP, et otage des plus à gauche, puisque ceux qui feront l'arbitrage du second tour des socialistes, c'est notamment Arnaud Montebourg, qui a eu le discours le plus dur sur la construction économique et sur le modèle que l'on propose aujourd'hui", a-t-il ajouté. L'ancien ministre de la Défense a en revanche une nouvelle fois salué le principe des primaires, "un exercice de démocratie et de modernité".

12h25 : Pécresse raille une "primaire pour rien". La ministre du Budget Valérie Pécresse a jugé lundi que le premier tour de la primaire du PS avait révélé un parti "profondément fracturé" et qualifié le processus de "primaire pour rien" faute d'avoir réussi, selon elle, à faire émerger un leader et un projet. "Une primaire pour désigner un leader qui, pour l'instant, n'émerge pas, une primaire pour concevoir un projet qui, pour l'instant, n'existe pas, je me demande si tout ça ce n'est pas une primaire pour rien", a-t-elle raillé.

Arnaud Montebourg, arbitre désigné du second tour de la primaire entre François Hollande et Martine Aubry, a indiqué lundi qu'il allait rendre une "visite amicale" à Ségolène Royal. "Je vais voir Ségolène Royal parce qu'elle m'a ému cette nuit. Je lui suis resté un ami très proche pendant cette campagne", a déclaré le député de Saône-et-Loire. Il devrait ensuite réunir ses soutiens pour élaborer "une réponse collective" concernant son attitude dimanche prochain.

11h55 : La Haute Autorité des primaires a les résultats pour 86,5% des bureaux de vote. François Hollande (39,2%) est arrivé en tête du premier tour de la primaire socialiste devant Martine Aubry (30,7%), selon les résultats validés lundi par la Haute autorité des primaires (HAP) portant sur 2.338.159 votants. Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la HAP, a précisé qu'il restait encore à valider les résultats de 13,5% des quelque 10.000 bureaux de vote.

11h35 : Les écolos ont voté Aubry. Jean-Vincent Placé, le conseiller politique de Cécile Duflot (EELV), a estimé que les militants écologistes qui se sont déplacés nombreux dimanche pour la primaire, avaient voté "majoritairement" pour Martine Aubry et sa "position claire sur les questions écologiques, en particulier la sortie du nucléaire" mais aussi "significativement" pour Arnaud Montebourg et sa "démondialisation, son refus de l'ordre établi avec notamment la VIe République" qui "l'a emporté sur son côté plutôt pro-nucléaire",.

, a annoncé Harlem Désir, lors d'un point presse. Le premier secrétaire par intérim du PS a ajouté que les votes de 88,5% des bureaux avaient été dépouillés. "C'est un succès historique", qui suscite "une grande fierté", s'est réjoui Harlem Désir. Il a adressé un message particulier à Jean-Michel Baylet mais aussi à Ségolène Royal : "son émotion nous a touchés, la gauche a besoin d'elle", a-t-il dit.

Harlem Désir a également fustigé l'attitude de la droite, qu'il a jugée "ridicule". Il a mis en garde l'UMP "contre un mépris dicté par la jalousie". "Au lieu de gouverner la France, l'UMP s'est réduite à commenter la primaire", a-t-il lancé, avant de "mettre au défi Jean-François Copé d'organiser des primaires d'une telle dimension".

11h15 : Parisot pour "un débat public sur les limites de la mondialisation". La présidente du Medef Laurence Parisot a estimé qu'il faut "profiter du succès incontesté d'Arnaud Montebourg pour ouvrir un débat public sur les limites de la globalisation", lundi matin sur France 2. En revanche, Laurence Parisot récuse l'idée d'une "démondialisation" suggérée par Arnaud Montebourg : "un salarié sur 4 en France dépend de l'exportation, donc imaginer que du protectionnisme ou des fermetures des frontières feraient du bien serait faux", a-t-elle fait valoir. Selon la dirigeante de l'organisation patronale, la seule façon d'être compétitif est de s'ouvrir à l'international.

11h00 : Nouveaux résultats partiels : Hollande à 38,86% et Aubry à 30,45%. Le Parti socialiste a annoncé de nouveaux résultats, portant le dépouillement des votes de 7.694 bureaux de vote sur 9.502. Cette nouvelle totalisation, qui prend en compte les votes de 2,213 millions de personnes fait ressortir François Hollande en tête avec 38,86% des voix, devant Martine Aubry à 30,45%, Arnaud Montebourg à 16,64%, Ségolène Royal à 6,79%, Manuel Valls à 5,68% et Jean-Michel Baylet à 0,66%.

10h55 : "Le vent se lève", se réjouit Jean-Pierre Chevènement. Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), s'est réjoui lundi matin du bon score d'Arnaud Montebourg à la primaire socialiste, y voyant la force de ses propres idées contre "la mondialisation libérale". "Le vent se lève", écrit l'ancien ministre de François Mitterrand dans sa lettre d'information. Le score du député de Saône-et-Loire "traduit l'existence forte à gauche des idées que nous portons, visant à remettre en cause la mondialisation libérale". "Ce score manifeste l'exigence d'un redressement par rapport au social-libéralisme", poursuit le sénateur. "Nous avons besoin de règles, de protections, d'un Etat stratège, d'une Europe de la croissance", écrit-il encore.

Les 2,5 millions de votants au premier tour de la primaire socialiste ont donné en moyenne 1,50 euro, selon le trésorier du PS, Régis Juanico, interrogé par Europe1.fr. Les Parisiens ont été encore plus généreux avec une moyenne de 1,80 euros. Le PS est donc déjà rentré dans ses frais pour sa primaire, pour laquelle 3,8 millions d'euros ont été dépensés. "Le point d'équilibre est déjà atteint dès le premier tour", s'est félicité Régis Juanico.

10h10 : Ayrault veut "une majorité forte" pour le vainqueur. Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, et soutien de François Hollande, a estimé lundi que le vainqueur de la primaire socialiste devrait "être désigné avec une majorité forte" pour pouvoir battre Nicolas Sarkozy en 2012. "Je voudrais qu'on fasse très attention : il faut tout faire pour qu'il n'y ait pas d'affrontement, rien ne doit altérer celui ou celle" qui défendra les couleurs socialistes à l'élection présidentielle de 2012, a-t-il mis en garde. "Si le score est serré (dimanche prochain), ce candidat partira moins fort, si on veut gagner, notre candidat doit être désigné avec une majorité nette", a expliqué Jean-Marc Ayrault, ajoutant qu'il "faut être fort et pour cela, il faut commencer par se rassembler". "Il ne faut pas un score étriqué", a-t-il dit.

9h50 : Le parti socialiste est "divisé", pour Xavier Bertrand. "Ces primaires, elles montrent surtout qu'on a un parti socialiste très divisé et à mon avis c'est ce qu'il faut regarder à la loupe pour l'élection présidentielle", a dit le ministre sur RTL. "Regardez les différences: M. (Arnaud) Montebourg est le vainqueur de cette primaire, c'est quand même la gauche de la gauche qui va choisir", a-t-il ajouté. "Il y a de telles incohérences, de telles différences entre eux qu'il faut qu'ils se mettent au clair si c'est possible", a affirmé l'ancien secrétaire général de l'UMP. "M. Montebourg, est-ce qu'il pense toujours ce qu'il a dit en janvier 2007: 'le seul défaut de Ségolène Royal c'est son compagnon'", a interrogé Xavier Bertrand en rappelant une déclaration du président du Conseil général de Saône-et-Loire de la dernière campagne présidentielle, alors qu'il était porte-parole de Ségolène Royal. "Aujourd'hui il faut savoir s'il est cohérent dans ses déclarations vis-à-vis de François Hollande", a poursuivi le ministre du Travail.

9h45 : Les plateaux des JT avant le dernier débat. Avant le dernier débat qui opposera Martine Aubry à François Hollande mercredi soir sur France 2, la maire de Lille sera l'invitée du 20 Heures de TF1 lundi soir. François Hollande quant à lui sera sur le plateau du 19-20 de France 3 à 19h30. Le troisième homme, Arnaud Montebourg parlera au 20 Heures de France 2.

9h40 : "Une gauche déterminée", selon Anne Hidalgo. "Martine Aubry est dans une gauche déterminée. Nous avons la possibilité de faire accéder une femme à la présidence de la République. Martine Aubry, comme Ségolène Royal et comme Arnaud Montebourg, même si on est dans des situations différentes, prônent le non cumul des mandats", a dit Anne Hidalgo, soutien de Martine Aubry sur LCI.

9h35 : La même "radicalité" dans les discours d'Aubry et Montebourg. "Martine Aubry aborde ce second tour avec une dynamique toute particulière. Pour convaincre les électeurs d'Arnaud Montebourg mais pas uniquement, aussi ceux de Ségolène Royal, elle n'aura pas à changer d'orientation. (...) Je pense qu'il y a eu dans le discours d'Arnaud Montebourg, une certaine radicalité, qui correspond au temps actuel. Cette radicalité existe aussi dans le discours de Martine Aubry",  a estimé Bruno Julliard sur BFM TV.

9h25 : Vincent Peillon met en garde contre "le racolage". "Personne n'est propriétaire de ses voix. Il faut garder de la dignité. Il ne faut ni attaquer son adversaire ni faire trop de lèche ou de racolage parce que cela se voit", a lancé l'eurodéputé Vincent Peillon, soutien de François Hollande.

9h20 : Les idées des Martine Aubry "compatibles à 80%" avec celles de Montebourg, pour Paul. Le député aubryste de la Nièvre, Christian Paul, a estimé que "80%" des idées de Martine Aubry étaient compatibles avec celles d'Arnaud Montebourg, citant "la transformation de la démocratie, la manière dont on s'oppose à un système bancaire".

9h15 : Pierre Moscovici fait un appel du pied à Montebourg. "Arnaud Montebourg et ses amis doivent se poser la question de savoir quel est le rassemblement le plus efficace pour battre Nicolas Sarkozy et je crois que c'est autour du candidat arrivé en tête, autour de François Hollande. Ensemble nous bâtirons une coalition de gauche pour la France", a déclaré Pierre Moscovici. Le coordonnateur de la campagne de François Hollande a également répété qu'il n'y aura pas de "tractations".

9h00 : Jean-Michel Baylet en tête... à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le seul candidat non socialiste de la primaire, comme il aime à le rappeler, arrivé bon dernier du scrutin dimanche, obtient à Saine-Pierre-et-Miquelon un score qui dénote par rapport aux résultats nationaux. Dans ce petit archipel au large du Canada, Jean-Michel Baylet a obtenu 106 des 269 voix, soit 39% des suffrages. Il se classe donc en tête du scrutin, loin devant François Hollande (26%) et Martine Aubry (23%).

8h50 : Fabius juge la "ligne" d'Aubry "compatible" avec Montebourg. La "ligne" défendue par Martine Aubry, arrivée deuxième à la primaire, "est tout à fait compatible avec les principales thématiques d'Arnaud Montebourg, la lutte contre les délocalisations, une Europe offensive et défensive...", a estimé sur France Info Laurent Fabius, soutien de la maire de Lille. "Au deuxième tour, je pense que le rassemblement se fera très bien et nous sommes nombreux à y veiller", a poursuivi Laurent Fabius. "Du côté de Martine Aubry, il n'y a pas de négociation particulière, les électrices et électeurs veulent être libres de leur vote", a fait valoir l'ancien Premier ministre. Il a également vanté les qualités de rassembleuse de Martine Aubry, qui "a eu l'intelligence d'avoir autour d'elle des gens qui ont voté oui comme elle et non comme moi" au référendum de 2005 sur le Traité européen.

François Hollande, arrivé en tête du premier tour, a indiqué lundi sur RTL qu'il pensait gagner le 16 octobre la finale contre Martine Aubry mais "pas avec une marge très grande". "Je souhaite bien sûr gagner cette primaire, et je pense la gagner. Je ne sais pas quel sera le score final, mais à partir de là, l'objectif pour moi, c'est de rassembler pour ce second tour et après ce second tour", a-t-il déclaré.

François Hollande, qui a indiqué qu'il allait appeler "tous les candidats", a demandé du respect pour sa future concurrente . "Entre Martine Aubry et moi-même, il doit y avoir un principe qui doit être celui de la sincérité - que les arguments s'échangent, c'est normal, nous sommes dans un second tour - mais en même temps celui du respect", a-t-il dit.

8h30 : Aubry "prochaine présidente de la République", pour Bertrand Delanoë. Le maire de Paris, et soutien de Martine Aubry lors de la primaire socialiste, a estimé lundi matin sur Europe 1 que la maire de Lille était "la plus rassembleuse". "Elle l'a démontré depuis trois ans", a-t-il ajouté. "Dans la situation actuelle, l'identité sociale de Martine Aubry est la plus forte", a fait valoir Bertrand Delanoë. Le maire de Paris a également défendu la combativité de Martine Aubry. "Elle est pugnace. Et face au candidat Nicolas Sarkozy, il va falloir une gauche énergique", a-t-il expliqué. "Martine Aubry sera la prochaine présidente de la République française", a conclu Bertrand Delanoë.

8h00 : Sapin veut un "rassemblement dans le respect". "L'enjeu est de faire en sorte qu'au soir du deuxième tour, notre candidat, qui sera le candidat face à Nicolas Sarkozy, ait le plus de force et d'élan possibles" a indiqué lundi matin sur Europe 1 Michel Sapin, secrétaire national à l'économie et soutien de François Hollande. Le 16 octobre, "il ne faut pas un score à touche-touche mais il faut le rassemblement dans le respect" a ajouté le député socialiste de l'Indre.

7h20 : Copé "mauvais perdant", selon Olivier Ferrand. Le  président du club de réflexion de gauche Terra Nova et concepteur de la primaire du PS a estimé lundi matin sur Europe 1 que la forte mobilisation de dimanche avait "multiplié par 20 la légitimité du candidat socialiste". Pour lui, Jean-François Copé, le secrétaire général de l'UMP, qui a raillé les chiffres la participation, est un "mauvais perdant". "On va vivre la campagne à front renversé. Normalement, c'est le président sortant qui a la légitimité démocratique et le candidat de l'opposition qui court après. On va se retrouver dans la situation inverse avec un président sortant délégitimé et le candidat socialiste qui aura déjà gagné une élection démocratique", a-t-il

François Hollande (39,2%) est arrivé en tête du premier tour de la primaire socialiste devant Martine Aubry (30,7%), selon les résultats validés lundi par la Haute autorité des primaires (HAP) portant sur 86,5% des bureaux de vote soit 2.338.159 votants.